La rentrée provoque son lot d'émotions chez les étudiantes et les étudiants!

Crédit : Amélie Philibert

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Quels sentiments habitent les étudiantes et les étudiants à l’aube de la rentrée universitaire? Quelles sont leurs aspirations et où se voient-ils plus tard? Voici le «vox populi» de la rentrée!

Qu’ils en soient à leur première expérience universitaire ou pas, l’émotion gagne les étudiantes et étudiants qui s’apprêtent à amorcer la nouvelle année scolaire.

Renouant avec son traditionnel vox populi de la rentrée, UdeMNouvelles est allé à leur rencontre pour sonder de façon non scientifique leurs impressions et aspirations.

Voici leurs témoignages!

Merveille Moungang, maîtrise en administration des services de santé à l’ESPUM

Merveille Moungang

Crédit : Amélie Philibert

«Je suis arrivée à Montréal il y a trois ans pour faire un baccalauréat à l’Université Concordia. Me voici maintenant à l’Université de Montréal, où j’amorce une maîtrise en administration des services de santé à l’ESPUM [École de santé publique de l’Université de Montréal], option Gestion du système de santé.

«Je suis native du Cameroun et, en optant pour ce programme de l’ESPUM, je souhaite contribuer à l’implantation de meilleurs systèmes de santé à travers le monde. Il y a énormément de choses à faire en matière de santé publique, notamment dans les pays du tiers monde, où les taux de mortalité infantile sont encore trop élevés.

«Je suis fébrile et heureuse à l'idée d’amorcer ma maîtrise à l’Université de Montréal, que j’ai choisie pour la qualité de l’enseignement et aussi pour son environnement interculturel, qui est propice à l’apprentissage et à l’exploration et qui incite à demeurer soi-même et à explorer ses champs d’intérêt.»

Noé Leduc, maîtrise en histoire

Noé Leduc

Crédit : Amélie Philibert

«Natif de Lyon, en France, je fais une maîtrise en histoire à Paris et je suis dans un programme d’échange avec l’Université de Montréal pour le trimestre d’automne. Mes travaux de recherche portent sur les procès pour agressions sexuelles tenus à Montréal dans les années 1960-1970 et sur les difficultés du système de justice à traiter ces cas. Mon séjour me permettra notamment de consulter les archives d’ici sur ces questions.

«Je suis arrivé à Montréal il y a une semaine et je dois avouer que je me sens un peu désorienté par la grandeur du campus! Toutefois, le système d’accueil est vraiment bien huilé et j’ai été très bien guidé par les étudiants et le personnel, qui sont extrêmement sympathiques et aidants.

«Outre mes études, je souhaite participer à la vie associative de l’Université et rencontrer le plus de gens possible! D’ailleurs, si j’ai un seul conseil à prodiguer aux étudiantes et étudiants de première année, c’est de trouver un moyen de se régaler: si vous croyez ne pas avoir choisi le bon domaine, n’hésitez pas à changer d’orientation pour trouver ce qui vous intéresse vraiment et vous y accrocher ensuite!»

Naomi Daigle, baccalauréat en communication marketing

Naomi Daigle

Crédit : Amélie Philibert

«J’amorce ma troisième année de baccalauréat et je ressens une ambivalence de sentiments: j’ai hâte de terminer et je suis nostalgique à l’idée d’être déjà dans la dernière ligne droite de mon passage à l’université…

«J’effectue un bac par cumul; j’ai fait une majeure en sciences de l’information et, au cours de la prochaine année, j’entreprendrai un certificat en gestion du marketing à HEC Montréal.

«J’ai la chance d’avoir trouvé un emploi dans une agence de marketing et il s’agit de ma première expérience de travail. J’adore ça!

«Un conseil aux nouvelles et nouveaux qui commencent leur parcours universitaire: faites-vous confiance! Vous vivrez possiblement des moments où vous douterez – ça arrive même quand on est en troisième année… –, mais accrochez-vous: c’est en persistant qu’on réalise qu’on est capable de grandes choses et qu’on gagne en confiance!»

Chantal M’po Kinegnien, année préparatoire

Chantal M’po Kinegnien

Chantal M’po Kinegnien

Crédit : Amélie Philibert

«Je me suis établie à Montréal il y a trois ans et j’ai travaillé afin de pouvoir éventuellement faire des études universitaires… et m’y voilà! J’entame une année préparatoire avec une mineure en arts et sciences pour ensuite étudier au baccalauréat en travail social.

«Lorsque j’ai entrepris des démarches pour m’inscrire à l’Université de Montréal, j’étais stressée, mais grâce à l’accompagnement que m’a offert mon ambassadrice de l’UdeM au fil des étapes et aux activités de la semaine d’accueil, je suis enthousiaste et je me sens prête!

«Je n’ai pas d’attente particulière en ce qui a trait à ma première année: je souhaite m’ouvrir et explorer plein de choses; et je considère qu’avoir des attentes risque de me limiter. Mon seul objectif est de me consacrer à mes études tout en participant à la vie étudiante afin de mieux connaître mon milieu de vie.

«Un jour, je souhaite gagner ma vie dans le domaine du travail social, possiblement travailler auprès des adultes qui vivent un contexte de migration: j’ai moi-même reçu beaucoup d’aide de travailleuses et travailleurs sociaux ici, après avoir quitté le Burkina Faso, et j’aimerais à mon tour aider des gens et m’épanouir dans ce secteur d’activité.»

Hassan Kabalan, maîtrise en droit

Hassan Kabalan

Hassan Kabalan

Crédit : Amélie Philibert

«Je suis titulaire d’une licence en droit de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, au Liban, et j’entreprends une maîtrise en droit des technologies de l’information à l’Université de Montréal.

«J’ai choisi l’UdeM parce que son programme très à jour sur les technologies me permettra d’étudier une discipline qui m’intéresse particulièrement, soit le droit de la propriété intellectuelle dans l’univers numérique, mon but étant de devenir avocat spécialisé dans ce domaine. J’ai aussi choisi l’UdeM parce que c’est l’une des meilleures universités au monde!

«En ce début d’année, je me sens quelque peu submergé par les informations qu’il faut digérer et un peu perdu dans les dédales administratifs, mais je bénéficie d’un bon accompagnement par les personnes chargées de l’accueil.

«Je compte bien profiter de l’expérience étudiante tout en étant assidu dans mes travaux. Notre passage à l’université, nous ne le vivrons qu’une seule fois dans notre vie et c’est très important de participer à la vie du campus, que ce soit dans les associations étudiantes, dans les différents clubs, dans le sport… Il ne faut pas se cloîtrer dans ses études!»

Alexia Roy, baccalauréat en génie géologique à Polytechnique Montréal

Alexia Roy

Alexia Roy

Crédit : Amélie Philibert

«Je suis en deuxième année du baccalauréat en génie géologique à Polytechnique Montréal et j’aspire un jour à travailler dans le domaine de l’environnement, possiblement dans le secteur de la construction de barrages hydroélectriques.

«Je suis vraiment heureuse de pouvoir enfin participer aux activités d’intégration sans que la COVID-19 vienne tout gâter! Cette année, mon objectif est d’être à mon affaire, de ne pas être en retard dans mes études et mes travaux et de réussir mes cours tout en participant davantage à la vie étudiante, notamment dans des équipes sportives.

«L’école sans engagement étudiant, ça laisse un sentiment de vide. Et il ne faut pas hésiter à demander de l’aide lorsqu’on éprouve des difficultés. Il y a une foule de services et de personnes qui sont là pour nous soutenir en cas de problème.»

Noa Charron, baccalauréat en administration des affaires à HEC Montréal

Noa Charron

Crédit : Amélie Philibert

«Je commence ma première année et je suis fébrile à l’idée de fréquenter l’université: je sais que ce sera nettement plus intéressant que le cégep!

«J’ai choisi le domaine de l’administration des affaires, car j’ai déjà eu des cours en gestion des organisations et ça m’a beaucoup plu. Je souhaite devenir entrepreneur un jour, après avoir travaillé dans de grandes entreprises au sein desquelles j’aurai affiné mes connaissances avant de me lancer.

«Bonne rentrée à toutes et à tous!»

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