L’Insigne du mérite 2022 de l’OIIQ est remis à une professeure de l’Université de Montréal

Sylvie Dubois

Sylvie Dubois

Crédit : Amélie Philibert | Université de Montréal

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La doyenne de la Faculté des sciences infirmières de l'UdeM, Sylvie Dubois, reçoit l’Insigne du mérite 2022 de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec.

L’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) a décerné son insigne du mérite 2022 à la professeure Sylvie Dubois à l’occasion de son congrès annuel, tenu le 22 novembre au Palais des congrès de Montréal. Cette distinction, la plus haute remise par l’OIIQ, souligne une contribution exceptionnelle à l’avancement des soins infirmiers ainsi qu’à l’accroissement de la notoriété de la profession dans des domaines tels que l’enseignement, la recherche ou l’engagement social et communautaire.

Doyenne de la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal, Sylvie Dubois a exercé une grande influence dans le milieu de la santé. Que ce soit comme clinicienne, pédagogue, chercheuse ou gestionnaire, ses contributions ont soutenu la transformation de la pratique des soins infirmiers au Québec. De 2016 à 2020, durant son mandat à titre de directrice nationale des soins et services infirmiers à la Direction générale des affaires universitaires, médicales, infirmières et pharmaceutiques du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), elle a entre autres travaillé à l’enrichissement du rôle de l’infirmière praticienne spécialisée et de l’infirmier praticien spécialisé, notamment par sa participation à l’élaboration du projet de loi modifiant la Loi sur les infirmières et les infirmiers du Québec. En plus de présider plusieurs comités provinciaux, elle a collaboré à des dossiers touchant à l’interdisciplinarité et à la collaboration interprofessionnelle et mené ceux relatifs à l’organisation des soins, aux soins palliatifs et de fin de vie et aux proches aidants. «La contribution de l’infirmière et de l’infirmier aux soins de santé à la population est cruciale, souligne-t-elle. En plus d’être des piliers de l’équipe de soins, ils permettent l’accès aux soins et services requis par la clientèle. Il reste encore du chemin à parcourir pour répondre au plan de santé du ministre Christian Dubé, mais leur apport demeure incontestable.»

Sa renommée lui a permis de participer à de nombreux comités et travaux de recherche au Québec. En plus de mener à l’instauration de nouvelles pratiques dans les divers domaines des soins de santé, ses collaborations ont aidé à faire avancer les connaissances en pédagogie et en intervention clinique. Membre du Réseau de recherche en interventions en sciences infirmières du Québec (RRISIQ), elle a aussi siégé à son conseil d’administration et, lorsqu’elle était directrice au MSSS, elle a agi comme consultante principale afin d’arrimer les travaux de recherche du RRISIQ avec le plan stratégique étoffant les priorités ministérielles en santé au Québec et afin d'appuyer son financement.

À l’UdeM, elle a grandement contribué à la formation de la relève infirmière. Au premier cycle et aux cycles supérieurs, elle a conçu des cours notamment sur le leadership infirmier et le premier cours en format numérique à la faculté, projet très novateur à l’époque. Mentore de plusieurs professeurs et professeures, elle voit aujourd’hui ses enseignements repris par plusieurs d’entre eux afin de mieux soutenir la communauté étudiante dans l’application des connaissances acquises. «La relève étudiante est notre avenir et nous devons être des modèles pour celle-ci, l’outiller pour qu’elle soigne de façon exemplaire, l’inspirer pour qu’elle devienne meilleure et l’inciter à nous dépasser», conclut-elle.