Lancement de la 28e Campagne des paniers des fêtes de l’UdeM

La générosité et l’entraide de la communauté de l’Université de Montréal contribuent au succès de la Campagne des paniers des fêtes qui, chaque année, vient en aide à quelque 500 à 700 étudiantes et étudiants dans le besoin. Du 23 novembre au 24 décembre, les campus de l’UdeM se mobilisent à nouveau à l'occasion de la 28^e campagne afin de récolter argent et denrées non périssables pour répondre à la demande de paniers.

Ces paniers, distribués peu de temps avant les fêtes, fournissent une semaine de nourriture avec leurs denrées et leurs bons d’achat à l’épicerie. Pour celles et ceux qui ont des familles, ils contiennent aussi des livres pour enfants. Les paniers procurent un peu de répit et de soutien pendant la période des fêtes. Ils constituent aussi un geste de bienveillance et un message d’encouragement qui résonnera dans le cœur des personnes qui les reçoivent.

Mobilisation et générosité des campus

Plus d’une centaine de bénévoles sont nécessaires à la bonne marche de la campagne. Toute la communauté universitaire est invitée à y participer: les membres pourront par exemple assurer l'inventaire de la nourriture, l'emballage des livres et la préparation des paniers ou encore mobiliser leur département, leur association ou leur service dans le but d’organiser diverses activités de financement et de collecte de denrées. Les gens qui ne peuvent donner de leur temps sont conviés à faire des dons en argent.

C’est la totalité des dons qui est affectée à la confection des paniers. L'administration de la campagne est entièrement assumée par l’Action humanitaire et communautaire, le Bureau de l'aide financière des Services à la vie étudiante, qui fait une sélection attentive des demandes, et le Réseau des donateurs et des diplômés de l’UdeM.

Les visages derrière le besoin

Les réalités étudiantes sont toutes différentes. Il y a des mères et des pères de famille monoparentale dont le budget serré permet bien peu de fantaisies; il y a des gens qui ont fait le choix difficile de quitter le marché du travail – et leur confort matériel – pour étudier à l’Université dans l’espoir d’un avenir meilleur. Pour cette nouvelle résidente permanente, c’est le temps qu’elle passe en francisation qui l’empêche de travailler à temps partiel pour boucler ses fins de mois. Pour cet étudiant du baccalauréat, c’est le système des prêts et bourses qui n'est pas avantageux: celui-ci prend en compte le salaire de ses parents même si ces derniers ne l'aident pas à payer ses études et qu’il vit seul en appartement depuis des années. Aux difficultés financières que ces personnes éprouvent se greffe, pour plusieurs, une grande insécurité causée par l’inflation.

Chaque geste de générosité et de solidarité compte. Ensemble, nous pouvons apporter un peu de réconfort à notre communauté étudiante dans le besoin.

Pour tous les détails de la campagne – faire une demande de panier, y prendre part ou donner.