Le congrès de l’Acfas obtient la classification écoresponsable

Crédit : Amélie Philibert | Université de Montréal

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Le 90e Congrès de l’Acfas a obtenu la classification écoresponsable du Bureau de normalisation du Québec.

Lorsqu’un évènement a réuni un grand nombre de personnes, on peut s’en rendre compte à posteriori et pas nécessairement pour les bonnes raisons. «Il suffit de voir les déchets amoncelés derrière un bâtiment et l’on sait ce qui s’est passé», dit Luc Surprenant, conseiller à l’Unité du développement durable de l’Université de Montréal. 

Pourtant, il est possible d’organiser un rassemblement autrement en intégrant des principes du développement durable. C’est ce qui a été planifié pour le 90e Congrès de l’Acfas, organisé en collaboration avec l'Université de Montréal, HEC Montréal et Polytechnique Montréal, qui a atteint le niveau 3 de la classification écoresponsable du Bureau de normalisation du Québec. L'évènement a été classifié par le Réseau des femmes en environnement et son conseil québécois des événements écoresponsables.

Dans une démarche de transition écologique, de multiples mesures ont été mises en place: réduction des émissions de gaz à effet de serre, réduction à la source des déchets, recyclage et compostage…  

Favoriser le local

Favorisant tout ce qui est local, le matériel utilisé appartiendra le plus possible aux établissements hôtes. «Autant que possible, le matériel qui aura servi durant le congrès sera celui appartenant déjà à l’Université», explique Luc Surprenant. 

La nourriture proposée au 90e Congrès de l’Acfas sera également d’origine locale. Les services alimentaires de l’UdeM déclareront ainsi la provenance des produits offerts. De plus, les participantes et participants sont encouragés à apporter leur bouteille qu’ils pourront remplir aux fontaines à eau. 

Minimiser ses déchets

Depuis le 6 février, l’UdeM n’a plus de contenants alimentaires à usage unique. Celles et ceux qui iront à la cafétéria Chez Valère sont invités à apporter leurs propres contenants pour leur repas ou à en emprunter sur place. Il y aura également de la vaisselle à emporter compostable. 

Les impressions papier à usage unique sont également déconseillées. 

Réduire les gaz à effet de serre

On convie les congressistes à utiliser le transport en commun ou à faire du covoiturage. 

Les émissions de gaz à effet de serre seront comptabilisées avec l’équipe du Conseil québécois des événements écoresponsables. «On va notamment demander aux participantes et participants de donner leur code postal et d’indiquer le moyen par lequel ils se sont rendus à l'évènement», précise Luc Surprenant. 

Une procédure pour la compensation carbone sera mise en place. 

Maximiser les effets positifs

«Quand on pense à la tenue d’un évènement écoresponsable, on a bien souvent en tête uniquement les aspects négatifs comme les émissions de gaz à effet de serre. Mais il peut y avoir de multiples aspects positifs comme les retombées économiques pour les commerces aux alentours ou bien la découverte de certains artistes. Nous cherchons à multiplier ces avantages et à ce que cet évènement soit l’occasion d’autres découvertes», mentionne Luc Surprenant. 

En organisant le 90e Congrès de l’Acfas de façon écoresponsable, les équipes organisatrices espèrent créer un effet boule de neige et inciter d’autres personnes à faire de même. D’ailleurs, si vous souhaitez à votre tour mettre sur pied une activité dans un esprit responsable, l’Unité du développement durable de l’Université de Montréal met à votre disposition un guide pour organiser un évènement écoresponsable. 

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