Carlos Silva nommé directeur de l’Institut Courtois

L’Institut Courtois de l’Université de Montréal a un nouveau directeur. Le physicien Carlos Silva, expert dans le domaine de spectroscopie ultrarapide et non linéaire des matériaux de pointe, commencera ses nouvelles fonctions le 1^er juillet. Il succédera ainsi à Richard Leonelli, qui occupait le poste par intérim depuis la création de l’Institut en 2022.

Titulaire d’un double baccalauréat en physique et en chimie, ainsi que d’un doctorat en physique chimique, Carlos Silva a une longue feuille de route. Au cours de sa carrière, il a été à l’emploi de nombreuses institutions universitaires. Il a été, entre autres, stagiaire postdoctoral à l’Université de Cambridge et professeur invité à l’Imperial College London, à l’Institut italien de technologie et à l’Université nationale autonome du Mexique. Professeur au Département de physique de l’UdeM de 2005 à 2018, il y a établi un laboratoire de spectroscopie laser ultrarapide, en plus de développer une renommée à titre de chef de file dans le domaine des matériaux semiconducteurs organiques et hybrides. Il occupait, depuis 2017, le poste de professeur de l’Institut de technologie de Géorgie, où il a notamment été codirecteur du Center for Organic Photonics and Electronics (COPE), un centre de recherche regroupant des chercheurs et chercheuses des départements de chimie, de physique, de matériaux, de mathématiques et de génie électrique, chimique et mécanique.

L'importance d'établir des partenariats

Conscient de l’importance des collaborations dans le développement de la recherche scientifique, il compte, à titre de directeur de l’Institut Courtois, établir des partenariats avec divers établissements canadiens et internationaux, en plus de promouvoir la recherche multidisciplinaire. «Je considère que l’Institut Courtois est un organisme transformateur qui nous permettra de nous hisser au sommet du milieu de la recherche canadienne, mentionne-t-il. Durant la première année de mon mandat, il sera primordial d’établir une culture d’interaction collaborative et multidisciplinaire afin de garantir une production scientifique ambitieuse et à fort impact. Il sera également important d’établir des partenariats avec d’autres instituts comparables au Canada, tels que l’Acceleration Consortium de l’Université de Toronto. L’objectif sera de connaître une croissance ambitieuse mais crédible, afin d’atteindre les objectifs d’excellence que nous nous sommes fixés.»

Générer de nouvelles connaissances

Au sein de l’Institut, Carlos Silva continuera ses recherches sur les propriétés optiques des matériaux utilisés dans les technologies quantiques, telles que la photonique. Il souhaite d’ailleurs mobiliser les expertises des départements de physique et de chimie afin de renforcer le domaine des matériaux, en mettant l’accent sur cette science en lien avec l’intelligence artificielle. «Ma vision de l’Institut repose sur la prémisse centrale de générer de nouvelles connaissances d’impact transformateur à l’interface de la photonique quantique et de l’intelligence artificielle. Cela nécessite le regroupement de leaders issus de disciplines formelles diverses, avec des ressources et des opportunités communes, ainsi qu’une infrastructure de recherche de classe mondiale. Le but est de faire de la région de Montréal et du Québec le lieu d’accueil de recherches de pointe mondiales dans le domaine de l’énergie et des sciences et technologies quantiques», conclut-il.