Deux membres de l’Université de Montréal parmi les femmes les plus influentes du pays

Marie-Josée Hébert et Nathalie Ouellette

Marie-Josée Hébert et Nathalie Ouellette

Crédit : Amélie Philibert, Université de Montréal

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Marie-Josée Hébert et Nathalie Ouellette sont 2 des 100 femmes les plus influentes du Canada pour 2023 selon le Réseau des femmes exécutives.

Le Réseau des femmes exécutives a dévoilé son palmarès annuel des 100 femmes les plus influentes du pays. Parmi elles se trouvent deux membres de l’Université de Montréal. Marie-Josée Hébert, vice-rectrice à la recherche, à la découverte, à la création et à l’innovation, est nommée dans la catégorie Professionnelles, alors que la directrice adjointe de l’Institut Trottier de recherche sur les exoplanètes (iREx), Nathalie Ouellette, figure parmi les leaders émergentes de 2023.

Néphrologue-transplantologue, Marie-Josée Hébert est une experte du domaine de la transplantation. Elle s’intéresse entre autres au rôle de la mort cellulaire programmée en tant que voie majeure contribuant au dérèglement de la réponse immunitaire, au rejet et à la réparation vasculaire anormale. Cotitulaire de la Chaire Shire en néphrologie, transplantation et régénération rénales, elle a réalisé des travaux qui ont mené à la découverte et à la caractérisation de nouveaux mécanismes et biomarqueurs liés au rejet d’organes greffés et à l’insuffisance rénale chronique. À la tête de nombreux projets durant sa carrière, elle a cofondé le Programme national de recherche en transplantation au Canada, qu’elle a codirigé jusqu’en 2022, et joué un rôle majeur dans la mise en place de plusieurs unités interdisciplinaires de recherche et de mobilisation des connaissances, dont IVADO – l’institut de recherche et de transfert en intelligence artificielle –, Mila – l’Institut québécois d'intelligence artificielle – et le Consortium en santé numérique. Membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé, elle a été coprésidente, puis présidente du comité scientifique biomédical de la Fondation canadienne du rein, directrice médicale de la transplantation clinique et de l'hépatologie au Centre hospitalier de l’Université de Montréal, en plus de siéger au Conseil de recherche du président de l'Institut canadien de recherches avancées et au Comité du prix Canada Gairdner Wightman. Elle a été nommée, en septembre 2022, présidente du conseil d'administration des Instituts de recherche en santé du Canada.

Si l’astrophysicienne Nathalie Ouellette se spécialise dans la formation et l’évolution des galaxies, elle est aussi une vulgarisatrice scientifique hors pair. Elle a ainsi participé à l’élaboration de plusieurs projets visant à sensibiliser la population à la science. Elle a notamment créé, en tant que coordonnatrice aux communications, à l’éducation et au rayonnement scientifique à l’Institut McDonald de l’Université Queen’s, des programmes éducatifs sur la physique des astroparticules. Elle a accordé des centaines d’entrevues et s’est rendue dans de nombreuses salles de classe, clubs d’astronomie et musées canadiens et étrangers afin de partager sa passion pour la science spatiale et de la rendre le plus accessible possible. Elle est de plus engagée dans des démarches visant à mieux financer le domaine scientifique, que ce soit auprès du gouvernement ou de divers organismes. Ses efforts ont porté leurs fruits, puisque, sous sa direction, l’iREx a vu son taux d’inscriptions étudiantes monter en flèche et il a reçu un don de la Fondation familiale Trottier d’une valeur de 10 M$ sur 10 ans. Celle qui a obtenu le Prix du recteur en 2021 dans la catégorie Initiative assure la direction adjointe de l’Observatoire du Mont-Mégantic et agit à titre de scientifique chargée des communications au Canada pour le télescope spatial James-Webb.

Les 100 lauréates sont invitées à prendre part à un gala de remise de prix qui se tiendra à Toronto le 30 novembre prochain sur le thème «Comme une légende».