Le CÉRIUM lance une chaire d’études asiatiques et indo-pacifiques

Afin de mieux comprendre l’Asie et l’Indo-Pacifique, le Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CÉRIUM) a lancé une nouvelle chaire dont l’objectif est d’acquérir une meilleure connaissance des enjeux de cette région.

Financée par le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec, cette chaire agira comme un pôle d’étude, de recherche et de diffusion des connaissances interuniversitaires sur l’Asie et l’Indo-Pacifique au Québec, au Canada et dans la Francophonie. Elle est structurée autour de trois axes principaux: stratégie et diplomatie; économie et commerce; enjeux sociaux, politiques, environnementaux et émergents.

Fédérer les expertises

Professeur de science politique à l’UdeM, Dominique Caouette sera titulaire de la Chaire d’études asiatiques et indo-pacifiques et responsable de l’axe sur les enjeux sociaux, politiques, environnementaux et émergents. «L’idée est d’avoir des regards croisés sur des thèmes communs. Nous voulons fédérer les expertises», explique le chercheur, aussi membre du CÉRIUM.

Dominique Caouette sera accompagné de deux collègues, eux aussi experts de la région. Ari Van Assche, professeur au Département d'affaires internationales de HEC Montréal et responsable de l'axe sur l'économie et le commerce, rappelle que «l’un des principaux objectifs de la Chaire est de sensibiliser les Québécois et les Canadiens à l’importance de l’Asie et de l’Indo-Pacifique pour notre économie». Il est crucial d’étudier l’Asie et l’Indo-Pacifique et d’unir des expertises complémentaires pour le faire, puisque «c’est une région gigantesque, hétérogène et loin de constituer un seul bloc», ajoute Yann Roche, professeur de géographie à l'UQAM et responsable de l'axe sur la stratégie et la diplomatie.