Deux ministres français visitent le Laboratoire de cyberjustice de l’UdeM
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Le 15 avril 2024
Les ministres français de la Justice et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ont profité de leur passage au Québec pour visiter le Laboratoire de cyberjustice de l’UdeM.
Le recteur de l’Université de Montréal, Daniel Jutras, a accueilli au Laboratoire de cyberjustice de l’Université de Montréal les membres du gouvernement français Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux et ministre de la Justice, et Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ils étaient accompagnés d’une délégation des universités de Paris, Bordeaux et Rennes. Toute l’équipe du Laboratoire, dirigée par les professeurs de la Faculté de droit Karim Benyekhlef et Nicolas Vermeys, était aussi sur place pour présenter les travaux menés dans cette unité bien particulière. La ministre québécoise de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, était présente pour l’occasion.
Créé en 2010 par Karim Benyekhlef, le Laboratoire de cyberjustice est un lieu de réflexion et de création où est analysée l’incidence des technologies sur la justice et où sont conçus des outils technologiques adaptés à la réalité des systèmes judiciaires. Les installations de recherche du Laboratoire comprennent une salle d’audience à la fine pointe de la technologie pour la tenue de procès et de simulations, un laboratoire informatique, une régie audiovisuelle et une salle des serveurs où sont mis au point les modules logiciels.
«On trouve ici une expertise multidisciplinaire, notamment en droit des technologies de l’information, en sécurité des données et en intelligence artificielle. Mais le véritable secret du Laboratoire de cyberjustice se trouve dans les liens très étroits qu’il a tissés avec le milieu judiciaire d’ici et ceux d’ailleurs dans le monde. C’est de cette façon qu’il a su mettre en pratique des solutions qui répondent aux besoins réels du milieu judiciaire tout en devenant le point focal de la recherche sur l’informatisation et la mise en réseau des tribunaux», a expliqué le recteur aux membres de la délégation française, qui se sont dits impressionnés par le travail effectué dans le Laboratoire et désireux de mettre en application en France ce qu’ils ont pu constater à l’Université de Montréal.