Près de 8 M$ du CRSH pour trois projets de partenariat en sciences humaines

Le Programme de partenariats de recherche du CRSH a pour but de stimuler la recherche en sciences humaines de façon qu’elle ait une influence et présente des avantages au sein et au-delà des établissements d’enseignement postsecondaire.

Le Programme de partenariats de recherche du CRSH a pour but de stimuler la recherche en sciences humaines de façon qu’elle ait une influence et présente des avantages au sein et au-delà des établissements d’enseignement postsecondaire.

Crédit : Getty

En 5 secondes

Trois projets de partenariat dirigés par des professeurs de l’UdeM obtiennent un financement de 7,5 M$ du CRSH.

Des projets en droit, en diffusion numérique et en pédagogie dirigés par des professeurs de l’Université de Montréal obtiennent un financement de 7,5 M$ du Programme de partenariats de recherche du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). Ce programme a pour but de stimuler la recherche en sciences humaines de façon qu’elle ait une influence et présente des avantages au sein et au-delà des établissements d’enseignement postsecondaire.

Voici les trois projets qui ont obtenu un financement.

Législation, innovation et société (LEXIS)

Pierre Noreau et Yan Sénéchal

Pierre Noreau et Yan Sénéchal

Crédit : Pierre Noreau (Amélie Philibert, Université de Montréal) et Yan Sénéchal (Annie Trudelle)

Le projet de recherche Législation, innovation et société (LEXIS), dirigé par le professeur de la Faculté de droit et chercheur au Centre de recherche en droit public Pierre Noreau et par le coordonnateur scientifique Yan Sénéchal, a obtenu une subvention de 2,5 M$ sur une période de cinq ans.

LEXIS est un partenariat de recherche consacré à l’étude des conditions de la participation citoyenne à la définition des lois. Il réunit 61 cochercheurs et 28 collaborateurs de 34 universités canadiennes et étrangères. Le projet s’appuie sur la collaboration de 17 partenaires universitaires, 10 partenaires associatifs et 10 partenaires institutionnels.

L’équipe étant formée de chercheurs de générations différentes issus de 10 disciplines, LEXIS constitue une école de formation à la recherche et offre une structure d’encadrement des étudiants et des jeunes chercheurs dans un contexte de travaux interdisciplinaires.

Sur le plan de la sociopolitique, le projet met à contribution des organisations publiques traditionnelles et favorise le renouvellement de leur fonction et de leurs activités, notamment par l’introduction d’une plus grande participation citoyenne à la définition des lois.

Revue3.0: écrire, transmettre, découvrir

Marcello Vitali Rosati

Marcello Vitali-Rosati

Crédit : Amélie Philibert, Université de Montréal

Sous la direction de Marcello Vitali-Rosati, professeur au Département des littératures de langue française et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les écritures numériques, le projet Revue3.0: écrire, transmettre, découvrir reçoit un financement de 2,5 M$ du CRSH pour une durée de sept ans.

L’ambition du projet est de repenser les formes de production, de diffusion et de légitimation des connaissances en sciences humaines à l’époque du numérique afin que les revues savantes en sciences humaines puissent rester les protagonistes des savoirs de demain. Le projet vise à élaborer les connaissances nécessaires pour imaginer, concevoir et créer des protocoles, des structures et des outils destinés à l’édition des revues savantes.

Ses grands partenaires sont les deux principaux diffuseurs numériques francophones (Érudit et OpenEdition), la plus importante installation numérique francophone en sciences humaines (Huma-Num), le logiciel de gestion bibliographique Zotero, l’outil d’annotation Hypothesis, le Laboratoire de recherche sur les œuvres hypermédiatiques, l’infrastructure Métopes (chaînes éditoriales numériques) et l’unité de recherche Maison des sciences de l’homme en Bretagne, à l’origine d’une pépinière de revues.

Le projet sera à la fois un lieu de recherche théorique sur la production, la diffusion et la légitimation des connaissances à l’époque du numérique et un lieu d’expérimentation de nouveaux modèles éditoriaux.

Un laboratoire vivant sur les technologies d'apprentissage innovantes en enseignement supérieur

Bruno Poellhuber

Bruno Poellhuber

Crédit : Amélie Philibert, Université de Montréal

Le projet de laboratoire vivant sur les technologies d'apprentissage innovantes en enseignement supérieur (LAVIA), dirigé par Bruno Poellhuber, professeur et directeur du Département de psychopédagogie et d'andragogie, a obtenu un financement de 2,5 M$ pour une durée de cinq ans.

Le LAVIA aspire à consolider un réseau de recherche international et interdisciplinaire se consacrant à la coproduction et à la mobilisation de connaissances dans quatre domaines pivots des technologies d'apprentissage innovantes: la réalité étendue, le jeu vidéo et la ludification, la création et la fabrication numériques et l’intelligence artificielle (IA).

Le projet cherche à déchiffrer les mécanismes par lesquels les technologies d'apprentissage innovantes peuvent optimiser les processus d'apprentissage et de développement des compétences dans l'enseignement supérieur et la formation continue des adultes, le tout à travers une perspective psychologique et éducative positive axée sur la promotion d’usages du numérique et de l’IA qui soient non seulement efficaces, mais aussi éthiques et responsables.

Huit laboratoires ou équipes de recherche sont engagés dans le projet, dont le Groupe de recherche interétablissement sur l'intégration pédagogique des technologies de l'information et de la communication, ainsi que 10 universités étrangères et des cochercheurs et collaborateurs issus de 12 universités canadiennes et 5 cégeps.