Harmoniser les formations en sciences infirmières entre le Québec et le Sénégal

Par UdeMNouvelles
En 5 secondes L’Université de Montréal et l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ont signé un projet d'harmonisation des formations en sciences infirmières.
Mohamed Bachir Niang, vice-recteur chargé de l’administration et de la finance de l’UCAD, et Valérie Amiraux, vice-rectrice aux partenariats communautaires et internationaux de l’Université de Montréal.

En raison de l’expertise de sa faculté des sciences infirmières dans des projets similaires au Bangladesh et au Liban, l’Université de Montréal a été désignée pour réaliser un mandat d’harmonisation des formations en sciences infirmières à la suite d’un appel de projets du gouvernement du Québec en vue de favoriser la mobilité internationale dans certaines professions règlementées.

L'UdeM épaulera donc l’École nationale de développement sanitaire et social de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) dans le rehaussement de la formation offerte en sciences infirmières.

«Cela fait 45 ans que l’UdeM mène des actions de coopération internationale, principalement en santé. Il était naturel pour nous de nous engager à accompagner l’UCAD, avec qui nous entretenons des liens étroits, dans la formation des doctorants et doctorantes en sciences infirmières», a souligné Valérie Amiraux, vice-rectrice aux partenariats communautaires et internationaux.

Rehausser la formation en misant sur l’effet domino

Des méthodes pédagogiques spécifiques aux sciences infirmières, particulièrement la recherche et la pratique par la simulation, seront intégrées à l’enseignement prodigué au Sénégal. Pour ce faire, une première cohorte enseignante sénégalaise sera jumelée à des professeurs et professeures de l’UdeM pour suivre une année préparatoire et entreprendre une formation doctorale.

Des représentants de l’École nationale de développement sanitaire et social fréquenteront par ailleurs le Centre d’expertise en simulation en santé de la Faculté des sciences infirmières afin d’explorer la formation par la simulation de milieux professionnels.

«Ce partenariat suscite beaucoup d’espoir. Nous avons la conviction que les retombées dépasseront le projet», a dit Mohamed Bachir Niang, vice-recteur chargé de l’administration et de la finance de l’UCAD.

À leur retour au Sénégal, les enseignantes et enseignants formés seront en mesure de transmettre les savoirs et façons de faire qui répondent aux exigences internationales de la profession infirmière et qui permettent d’exercer dans d’autres régions. Ce rehaussement de la formation en sciences infirmières au Sénégal contribuera également à améliorer les soins de santé donnés par les personnes diplômées du pays.

Fédérer les expertises des équipes

Coordonnatrice du projet, UdeM international accompagne les cohortes sénégalaises dans leurs démarches d’immigration pour étudier au Québec et favorise leur accueil et leur intégration. L’équipe coordonne également la participation de tous les partenaires universitaires en plus de maintenir les liens avec les instances gouvernementales concernées, soit le ministère des Relations internationales et de la Francophonie ainsi que le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration.

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