Clara Thériault: quand ambition et engagement se conjuguent!
- UdeMNouvelles
Le 15 août 2024
- Martin LaSalle
Non seulement le nom de Clara Thériault figure sur la liste d’honneur de la doyenne pour son excellence scolaire, mais son engagement tout au long de son parcours universitaire a été exemplaire.
«Je serai avocate!»
Voilà la réponse que Clara Thériault donne invariablement depuis son enfance lorsqu’on lui demande ce qu’elle fera plus tard. De l’école primaire à l’université, cette ambition n’a jamais vacillé. Nouvellement diplômée en droit de l’Université de Montréal, elle est sur le point de concrétiser son rêve d’enfant.
Son parcours universitaire, entamé à l’automne 2021, s’est achevé après trois années «qui sont passées très vite», selon ses dires. Pour celle qui se souvient avec précision des vêtements qu’elle portait et des personnes qui l’accompagnaient lors des activités de sa semaine d’accueil à l’UdeM, son passage à la Faculté de droit aura été formateur sur les plans scolaire et humain.
Une étudiante engagée
Après ses études collégiales en sciences humaines au Cégep de Lanaudière à Terrebonne, Clara Thériault s’est rapidement démarquée par son leadership en prenant part à la vie étudiante dès ses premiers jours à l’UdeM. Élue représentante de sa section, elle prend rapidement goût aux responsabilités et travaille à «faire bouger les choses» et à aider ses collègues.
Sa détermination à défendre l’intégrité universitaire et son désir d'engagment à plus grande échelle la poussent à se présenter au poste de vice-présidente aux affaires académiques de l’Association des étudiantes et étudiants en droit de l’UdeM (AED). L’année suivante, elle devient présidente de l'AED.
«Ces rôles n’ont pas été de tout repos, car, en plus de mes études, j’effectuais de 15 à 20 heures par semaine de travail associatif, confie-t-elle. Mais j’ai ainsi acquis une grande maturité, notamment en matière de relations interpersonnelles, étant amenée à gérer les crises, les plaintes et la colère parfois mal dirigée d’étudiantes et d’étudiants.»
Après trois ans d’engagement exemplaire, la jeune femme quitte la faculté avec le sentiment du devoir accompli, entre autres en raison de la création de la Politique d’intervention en matière de violence à caractère sexuel dans le cadre des activités associatives, adoptée à l’unanimité par les membres de l’AED. Grâce à cette politique, elle aura, en collaboration avec son équipe, contribué à constituer un environnement sûr et inclusif au baccalauréat en droit, les étudiantes et les étudiants pouvant être accompagnés, soutenus et protégés par leur association.
La fin d’un parcours, mais le début d’une aventure
À l’automne 2022, Clara Thériault a exploré la question de la responsabilité civile médicale dans le cours Responsabilité civile des professionnels, donné par Patrice Deslauriers. Son intérêt marqué pour la biologie et son engagement à l'égard de la justice l’ont menée vers le droit de la santé, où elle peut conjuguer ses passions.
Depuis plus d’un an, elle met d’ailleurs ses compétences au service du cabinet Ménard, Martin, avocats, qui représente des usagers du système de santé dans le cadre de poursuites en responsabilité médicale et hospitalière. Elle y effectuera son stage du barreau à l’été 2025 et souhaite y poursuivre sa carrière.
Celle qui passera les prochains mois à se préparer à entrer à l’École du Barreau est à la fois excitée et nostalgique à l’approche de la cérémonie de la collation des grades, où elle prononcera une allocution.
«L’idée de revoir mes camarades de promotion me rend heureuse, tout comme celle de savourer le fruit de nos efforts devant nos parents et amis. Pour moi, la cérémonie est une belle façon de boucler la boucle d’une étape de vie qui a été très enrichissante», livre-t-elle.
Ainsi, ce rêve que Clara Thériault caresse depuis son enfance est sur le point de se réaliser. Mais pour elle, c’est surtout le début d’une nouvelle aventure!