Myriam Verge Delisle, grande amoureuse des animaux
- UdeMNouvelles
Le 21 août 2024
- Virginie Soffer
Myriam Verge Delisle vient d’obtenir son diplôme en médecine vétérinaire à l’Université de Montréal.
Myriam Verge Delisle a toujours beaucoup aimé les animaux, ayant grandi en Estrie entourée de chevaux, de bouviers bernois et de deux lamas! Son amour pour les animaux l’a naturellement conduite vers des études en médecine vétérinaire.
Cinq belles années sur le campus de Saint-Hyacinthe
«Je suis très fière d’avoir accompli ces cinq années d’études à l’Université de Montréal, déclare tout de go la diplômée. C’est un gros parcours et un beau métier. J’ai maintenant très hâte de commencer à l'exercer.»
Un «gros parcours» qui a commencé par une entrée particulièrement sélective. «Ça n'a pas été facile d'être admise dans le programme de médecine vétérinaire, mais je pense qu’une des choses dont je suis le plus fière, c'est d'avoir persévéré. J’ai fait quelques années d'université supplémentaires avant d'être acceptée et je suis arrivée exactement où je veux être», dit-elle.
Ensuite, la formation est difficile, car il y a de nombreuses espèces animales à connaître et plusieurs matières à étudier. «On a des cours de chirurgie, de cardiologie, etc. Mais en étant entouré de personnes qui ont les mêmes passions, on finit par étudier ensemble, on se soutient, on a une vie étudiante sur le campus, et cela rend le parcours beaucoup plus facile», ajoute-t-elle.
Une vie étudiante sur le campus de Saint-Hyacinthe dont Myriam Verge Delisle garde d’excellents souvenirs. Comme il est relativement petit et spécialisé, elle le compare à une «petite famille». «Nous avions nos propres activités, notre propre personnel, et tout le monde était soutenu par les membres de la faculté», se souvient-elle. Le fait qu’un hôpital est attaché directement à la Faculté de médecine vétérinaire a été un atout majeur et a permis à la jeune femme et à ses collègues de confronter leurs connaissances théoriques à la réalité du terrain tout en étudiant. Elle a particulièrement aimé y travailler.
Les études de Myriam Verge Delisle ont été marquées par la pandémie, ce qui a rendu son parcours atypique. Cependant, elle estime avoir eu la chance de rencontrer en présentiel ses collègues dès la première année, ce qui a facilité les relations et le soutien mutuel pendant les trimestres d'études en ligne. Pour elle, la cinquième année aura été la plus marquante, car elle a pu mettre en pratique ses connaissances lors de stages dans des hôpitaux externes et confirmer sa passion pour la médecine vétérinaire.
Un engagement indéfectible
Myriam Verge Delisle s’est engagée dès la première année d’études comme déléguée académique de sa cohorte, puis comme coordonnatrice aux affaires académiques au sein de son association étudiante et enfin comme présidente du club équin de la Faculté de médecine vétérinaire. «J’organisais des activités, des conférences, des ateliers de dentisterie et de podiatrie équines, et je faisais aussi le lien avec l’Association des vétérinaires équins du Québec», précise-t-elle.
La diplômée a toujours eu à cœur la promotion et le bien-être des animaux, travaillant entre autres au Club québécois du bouvier bernois. «C’est un club qui vise à améliorer la santé de ces chiens, qui sont devenus assez populaires. On travaille pour leur bien-être, on fait par exemple des levées de fonds pour proposer divers tests de dépistage», explique-t-elle. Elle a également été active auprès de l’Association des vétérinaires équins du Québec. «J’ai toujours voulu agir pour améliorer la santé et le bien-être des animaux», résume-t-elle.
Actuellement, l’étudiante effectue un internat en médecine équine aux États-Unis, mais son avenir reste à définir. Elle envisage plusieurs options, allant d’une pratique vétérinaire mixte à des études supérieures. «Tant que je vivrai auprès des animaux, la vie sera belle», conclut-elle avec optimisme.