En achetant à l’UdeM, vous contribuez à son développement!
- UdeMNouvelles
Le 17 octobre 2024
- Marilou Garon
Les Services auxiliaires modifient leur offre de service dans le but de répondre aux besoins des usagers et de s’adapter aux réalités postpandémiques.
Pour certains, la pandémie et ses effets sont chose du passé. C’est toutefois loin d’être le cas pour l’ensemble des secteurs, notamment pour les Services auxiliaires de l’Université de Montréal, qui regroupent les Librairies, le Service d’impression, les services alimentaires et les résidences.
«Nous ne nous sommes jamais complètement remis de la pandémie, affirme le directeur des Services auxiliaires, Daniel Houde. Nos ventes et revenus ont diminué de façon marquée.» Et le directeur des services alimentaires et des résidences, Pascal Prouteau, prédit pour sa part: «Il est peu probable que nous revenions aux chiffres d’affaires d’avant la pandémie.»
Les Services auxiliaires font partie de ce qu’on appelle les activités autofinancées de l’UdeM, au même titre que le CEPSUM et les Services à la vie étudiante: ils financent l’ensemble de leurs dépenses à partir de leurs revenus propres. Tout surplus engendré est par la suite versé à l’Université. Or, depuis la pandémie, les Services auxiliaires accusent un déficit important. L’avènement du télétravail et les changements aux habitudes de vie conséquents ont en quelque sorte forcé cette branche des services à se «réinventer» tout en continuant de répondre aux besoins changeants des usagers.
Services alimentaires: du local et du familier!
Du côté des services alimentaires, l’équipe de Local Local s’est dotée d’un nouveau site Web qui facilite la commande en ligne pour son service traiteur, dont la majorité des clients viennent de l’interne. La nouvelle vitrine électronique permet également de mettre en valeur la gamme sans cesse croissante des produits dits «de la montagne»: eaux pétillantes, kombucha, bière, miel, tisanes, savons et plus encore, tous à base d’ingrédients cultivés sur place.
Pascal Prouteau voit également au bien-être des étudiants et étudiantes en provenance d’autres pays en garnissant le dépanneur des résidences et la cafétéria Chez Valère de produits importés tels qu’une variété de biscuits européens, des boissons ou encore des soupes, ramens, algues et mets asiatiques. «Pour nos étudiantes et étudiants étrangers, c’est tellement réconfortant de trouver ici quelques produits et collations qui leur sont familiers. C’est important pour nous de leur offrir ces petites douceurs qui contribuent à leur bien-être à l’UdeM», dit-il. Si l’on se fie à la rapidité avec laquelle il doit regarnir ses tablettes, les usagers sont fort reconnaissants de cette attention!
Librairie Jean-Brillant: miser sur les classiques
À la librairie du pavillon 3200, rue Jean-Brillant, les membres de la communauté de l’UdeM peuvent constater que ce sont désormais les vêtements et les produits aux couleurs de l’Université et des Carabins qui occupent l’avant-scène. Fini, les étalages de romans, de livres de cuisine et d’ouvrages généralistes. «Nous avons pris la décision de nous retirer du marché du livre général, puisque la demande n’était tout simplement plus au rendez-vous, explique Daniel Houde. Notre marché principal, c’est le manuel de cours, le recueil de notes et les livres inscrits aux plans de cours.»
Dans le but d’encourager les pratiques en matière de développement durable, les Librairies offrent depuis 2019 un service de rachat et de vente de manuels de cours usagés. Tant que les manuels sont en bon état et qu’ils sont au programme du cours en question, les étudiants et les étudiantes peuvent vendre les leurs aux Librairies en fin de session, qui les revendent par la suite à prix réduit.
Les vêtements et les produits dérivés – articles de papeterie, bouteilles d’eau réutilisables, gobelets à café – continuent de jouir d’une grande popularité autant dans les succursales de la Librairie que lors des journées d’accueil de la rentrée. En effet, pour la première année, les Librairies ont tenu des boutiques éphémères d’une durée de quelques jours à différents endroits sur le campus de la montagne. «Ce fut un succès retentissant, se réjouit Daniel Houde. Ces kiosques mobiles ont permis notamment aux nouveaux et nouvelles de se familiariser avec certains produits en vente dans les Librairies.»
Acheter à l’UdeM, c’est contribuer à son développement
Toujours dans un effort de réduction de ses dépenses, la Librairie Jean-Brillant a rapatrié depuis cet été les accessoires et périphériques informatiques qui se vendaient séparément à la boutique informatique située au deuxième étage du pavillon: souris, écouteurs, claviers, etc. Autant de matériel qui peut intéresser non seulement la communauté étudiante, mais aussi les membres du personnel.
«Il faut rappeler que les profits de nos ventes servent à financer les projets de la communauté universitaire. Lorsqu’un employé ou une employée achète un casque d’écoute dans une boutique X, c’est à la boutique que revient le profit. Mais quand cette même personne achète son casque d’écoute à la Librairie Jean-Brillant de l’UdeM, elle participe au développement de l’Université!» renchérit le directeur.
La succursale du pavillon 3200, rue Jean-Brillant offre même le service de photo de passeport: avis aux globetrotteurs!
Nouvelle offre pour le campus de Saint-Hyacinthe
Ceux et celles qui fréquentent la Faculté de médecine vétérinaire à Saint-Hyacinthe ont eu le bonheur de voir une toute nouvelle succursale des Librairies s’installer au local 2122 du pavillon principal. Anciennement utilisé par le Service d’impression de l’UdeM, l’espace sert maintenant à la vente des recueils de notes, des articles de papeterie et des vêtements de la collection de l’UdeM spécialement destinés au milieu hospitalier.
Le campus de Saint-Hyacinthe étant dépourvu de services alimentaires à même ses bâtiments, Pascal Prouteau n’a pas hésité à garnir la succursale de boissons et de collations ainsi que d’une machine à café et d’un «bar à nouilles ramen» qui fait l’envie de plusieurs pavillons!