Stéphanie Dumouchel, diplômée en muséologie, reçoit le prix Roland-Arpin
- UdeMNouvelles
Le 22 octobre 2024
- Lune Wagner
Le prix Roland-Arpin en muséologie est accordé à Stéphanie Dumouchel pour son mémoire sur l’écoconception en milieu muséal.
Le Musée de la civilisation a décerné cette année le prix Roland-Arpin à Stéphanie Dumouchel pour son mémoire sur l’écoconception en milieu muséal. Ce prix, remis annuellement, récompense l’excellence de travaux en muséologie et s'accompagne d'une bourse de 4000 $.
Intitulé La transition écologique et les musées: réflexions sur la conception d’expositions dans les musées québécois et leur transition vers un avenir responsable, le mémoire de la lauréate vise à enrichir la littérature québécoise quant au rôle des organisations muséales face à la question climatique. Stéphanie Dumouchel analyse la valeur du matériau d'exposition et son impact environnemental. Elle critique le concept de développement durable, le terme développement étant souvent lié à une exploitation de ressources. À la place, elle propose une approche fondée sur la transition et la notion de cycle.
Pour pallier le manque d’information en ce qui a trait aux pratiques en écoresponsabilité dans les musées québécois, la lauréate a mené des entretiens avec des représentants de trois musées de la province: le Musée McCord Stewart, le MEM – Centre des mémoires montréalaises et le Musée des plaines d'Abraham. Les entrevues font état d’un éventail large de pratiques adoptées et des défis que celles-ci comportent.
À propos de Stéphanie Dumouchel
Stéphanie Dumouchel a fait ses études de premier cycle en anthropologie à l’Université Laval, au cours desquelles elle a réalisé une enquête de terrain ethnographique dans l’archipel des Shetland. À cette occasion, elle a effectué des recherches dans plusieurs collections muséales du Royaume-Uni. Séduite par l’approche humaine et les questions de préservation culturelle, elle a décidé de poursuivre ses études à la maîtrise en muséologie à l’Université de Montréal. Elle occupe actuellement le poste de chargée de projet en exposition au Centre des sciences de Montréal, où elle continue de promouvoir l'écoconception dans ses projets.
«Le lien entre mes deux expériences universitaires réside dans mon intérêt pour le savoir-faire et pour le partage des connaissances, des techniques et des valeurs de préservation culturelle mais aussi environnementale», mentionne la jeune femme.