La troupe de théâtre de l’UdeM lance sa saison avec «L’érosion de la nuit»

Parce que le théâtre universitaire est synonyme d’engagement, de bien-être et d’ouverture à la diversité tout en constituant un terreau fertile pour les réflexions liées aux enjeux de la société, les Activités culturelles des Services à la vie étudiante sont fières de présenter la première production de la saison 2024-2025 de la troupe Théâtre Université de Montréal, qui permet à une trentaine de membres de la communauté étudiante de vivre une expérience théâtrale sous la direction de metteuses et metteurs en scène professionnels.

Comme le veut la tradition, la première production de la saison est une mise en lecture. Cette année, le texte choisi, L’érosion de la nuit, a été écrit par Éléonore Brieuc, finissante en écriture dramatique de l’École nationale de théâtre du Canada.

Une lecture théâtrale qui révèle jusqu’où l’être humain peut aller par amour

Pour l'interprète Lara Pandev-Hérault, étudiante en études internationales, L'érosion de la nuit, «c’est une pièce assez absurde, rigolote et pleine de sens. Un couple décide d’avoir un enfant et de le protéger de la cruauté du monde extérieur en déménageant au Groenland, le gardant en autarcie, explique celle qui joue le rôle de la mère. Cependant, à ses 16 ans, sa grand-mère et un ami de la famille débarquent à l’improviste dans la maison, chamboulant alors l’ordre trop calme de la famille».

«Cette œuvre est tellement pertinente aujourd'hui. Avec l'état actuel du monde, je pense quotidiennement à fuir la société. Ce texte nous amène à nous demander si c'est vraiment la meilleure solution ou même si une solution existe», précise Bana Helou, étudiante en éducation préscolaire et enseignement primaire, qui tient le rôle d’Octavie, un personnage qu’elle décrit comme bizarre, excentrique, effrayant, émotionnellement désordonné et totalement diva. «Je détesterais qu'elle soit ma mère, mais j'adorerais qu'elle soit ma grand-mère!» dit-elle.

En plus de ces deux interprètes, trois autres membres de la communauté étudiante prêteront leur voix aux mots de L’érosion de la nuit. Il s’agit de Badr Beroual (études cinématographiques), Emile Collignon (économie et politique) et Jean-Philippe Pilote (sciences de la communication).

La mise en scène est prise en charge par Pauline Benguigui (diplômée en études internationales de l’UdeM et du Conservatoire d'art dramatique de Montréal) et Amélie Clément (diplômée en psychologie de l’UdeM et de l'École nationale de théâtre du Canada). La conception sonore est réalisée par Samuel Guay.