L'UdeM lance une formation en fertilité, un domaine en plein essor

C'est le fruit d'une stratégie délibérée pour faire de l'UdeM un chef de file mondial dans le domaine de la fertilité. Nous avons commencé par recruter des chercheuses et chercheurs reconnus internationalement, notamment au Centre de recherche du CHUM et au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine. Maintenant, avec ces programmes de formation, nous voulons imprimer notre marque sur ce champ d’activité.

C'est une maîtrise unique en son genre, axée sur les compétences en embryologie et développement. Notre souhaitons professionnaliser le domaine de la fertilité. Nous voulons que les embryologistes cliniques bénéficient d'une solide formation en recherche avant d'entamer leur carrière. C'est d'autant plus important qu'il existe très peu de diplômes similaires en Amérique du Nord et notre formation est la seule au monde à être donnée en français. Et bien qu’elle s’adresse principalement aux futurs professionnels de la fertilité, elle pourrait intéresser toute personne passionnée par cette branche de la biologie.

La maîtrise s'étend sur deux ans. La première année est consacrée à l'apprentissage auprès de spécialistes de renom en reproduction et fertilité tels Sarah Kimmins, codirectrice du programme, et Sophie Petropoulos, toutes deux du CRCHUM, ou encore Serge McGraw et Bernhard Payer, du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine, et moi-même. La seconde année combine cours théoriques, stages en clinique de fertilité et projet de recherche d'un semestre. Il existe également la possibilité de n’effectuer que la première année de formation, auquel cas l'étudiant ou l’étudiante obtiendrait un diplôme de microprogramme.

Cette formation offre beaucoup de flexibilité et ouvre plusieurs portes, qu’il s’agisse de la recherche, du travail en laboratoire ou en clinique. Les compétences acquises en techniques de laboratoire de pointe sont transférables à de nombreux domaines.