Un prix d’excellence pour l’encadrement des stagiaires est décerné à Anne Pelletier

Quand les stagiaires d’Anne Pelletier se présentent à leur première journée de stage, ils s’assoient dans son bureau et… jasent. Avec eux, M^me Pelletier définit leur mandat tout en validant leurs champs d’intérêt et leurs capacités.

«Anne ne néglige rien pour que les projets soient pertinents et les objectifs précis. Elle prépare avec beaucoup de soin l’arrivée de ses stagiaires et établit avec eux une relation de confiance qui leur permet de progresser. Durant toute la durée de leur stage, elle est attentive à leurs difficultés et à leurs questionnements. Elle joue un rôle clé auprès des stagiaires», fait valoir dans sa lettre de soutien le vice-doyen aux études de l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM), Régis Blais.

La volonté de contribuer au développement professionnel constitue l’une des pierres d’assise de l’agente de programmation, de planification et de recherche, qui travaille depuis 2008 au secteur Environnement de la Direction régionale de santé publique du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal. Depuis plus de cinq ans, elle supervise les stages d’étudiants et étudiantes à la maîtrise en santé publique de plusieurs options: promotion, surveillance, politique et système de santé. M^me Pelletier accueille souvent simultanément deux ou trois étudiants de l’Université de Montréal et d’organismes externes. «J’aime communiquer mon expérience, aider les stagiaires à mettre en pratique leurs connaissances théoriques et faire en sorte que leur intégration et leur évolution au sein de l’équipe soient faciles, agréables et positives pour tous», affirme celle qui est perçue par les étudiants comme «un modèle de praticienne professionnelle en santé publique».

Lauréate d’un prix d’excellence 2019 pour l’encadrement des stagiaires dans les milieux professionnels, Anne Pelletier croit que la critique constructive, la valorisation des efforts et des progrès accomplis font partie intégrante d’une bonne supervision. À son avis, la réussite d’un stage passe par le plein engagement de l’étudiant ou de l’étudiante, la planification précédant son arrivée, le soutien apporté, un bon équilibre entre supervision et autonomie et une diversité des tâches accomplies.

Anne Pelletier met tout en œuvre pour que les étudiants développent un ensemble de compétences nécessaires à la pratique et encourage leur participation à la formation continue. Disponible et généreuse, elle leur fait «découvrir une gamme d’interventions possibles en santé publique, de l’action politique au partenariat en passant par la conception d’outils de communication et le partage de connaissances».

À la session d’automne 2018, M^me Pelletier a intégré les deux stagiaires sous sa supervision aux équipes des projets pilotes de l’École de santé publique et soutenu leurs efforts dans la rédaction d’articles professionnels et de notes politiques. Dévouée et passionnée par son travail, elle participe aussi à un cours pratique en santé publique et siège au comité de révision de programmes de l’ESPUM.