Marc-Antoine Dilhac porte la Déclaration de Montréal sur la scène internationale

Marc-Antoine Dilhac, professeur de philosophie à l’Université de Montréal, transposera dans les 173 pays membres de l’Unesco l’expérience acquise par la rédaction de la Déclaration de Montréal pour un développement responsable de l’intelligence artificielle, qui célèbre ces jours-ci son premier anniversaire. «Notre objectif est de produire une déclaration sur le développement de l’intelligence artificielle [IA] qui aura une dimension pérenne et internationale», commente le maître d’œuvre du projet montréalais.

En novembre, le professeur Dilhac a participé à la 40^e conférence de l’Unesco, à Paris, durant laquelle il a présenté l’expérience de coconstruction québécoise. Les consultations ayant mené à la Déclaration de Montréal, a-t-il résumé, ont nécessité la tenue de multiples rencontres et plus de 500 personnes ont pu faire valoir leurs points de vue. Cette fois, le terrain de jeu sera la planète entière.

«Je peux vous dire que le leadership québécois est très respecté sur la scène internationale. Il s’agit maintenant de l’exercer sur cinq continents», explique M. Dilhac.

En plus de la Déclaration de Montréal IA responsable, deux documents majeurs baliseront les travaux de l’équipe de M. Dilhac: le texte sur les principes bénéfiques de l’IA résultant de la conférence d’Asilomar en Californie, en 2017, et la recommandation du Conseil sur l’intelligence artificielle de l’Organisation de coopération et de développement économiques adoptée par le G20 en juin dernier.

Christophe Abrassart et d’autres collègues de l’UdeM participeront à la consultation internationale qui, espère-t-on, permettra l’adoption d’une déclaration en 2021.