L’Université de Montréal lance un plan d’action en matière de relations avec les Premiers Peuples

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Faisant écho aux appels de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, le plan d'action comprend plus d'une centaine de mesures touchant à l'ensemble des missions de l'UdeM.

L’Université de Montréal lance son plan d’action Place aux Premiers Peuples, qui comprend plus d'une centaine de mesures touchant à l'ensemble de ses missions. Faisant écho aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, l’UdeM témoigne par cette démarche de l'importance d’accroître la représentation des membres des Premières Nations sur ses campus, d’accueillir leurs connaissances et leurs cultures au sein de ses différents mandats et vise à ce qu’ils puissent se reconnaître dans leur établissement et s’y épanouir.

Pour le recteur de l’Université de Montréal, Daniel Jutras, ce plan d’action a une importance toute particulière. «Nous avons la responsabilité, comme grande université, de refléter toute la diversité de notre société, dans une perspective d’égalité des chances. Ce qui signifie que nous devrons tendre la main à des groupes qui sont moins présents sur nos campus, comme les Premiers Peuples. Dès le départ, nous avons défini les valeurs fondatrices de notre action à venir, soit le respect, l’affirmation, l’ouverture et la réciprocité. Cet esprit qui nous anime est porteur de nos espoirs et de notre engagement.»

Pour Ghislain Picard, chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL), il s’agit d’une démarche très significative: «Nous sommes en train de changer les choses de façon majeure. Les maisons d’enseignement peuvent donner un élan et avoir une influence sur la façon dont les gouvernements établissent les politiques, en plus d’avoir un effet positif sur la réalité de notre relation comme société. Je tiens à féliciter l’Université pour cette initiative, qui rejoint l’esprit et l’objectif du plan de l’APNQL sur le racisme et la discrimination et qui s’ajoute à la liste des alliances que nous souhaitons créer.» 

La démarche qui a mené à la mise sur pied de ce plan a été participative et inclusive. «Dans un premier temps, l’Université a énoncé les principes et les valeurs qui encadrent ses relations avec les Premiers Peuples. Un diagnostic a ensuite été réalisé et a permis de désigner, grâce à des consultations paritaires autochtones-allochtones, des pistes d’action à prioriser dans les prochaines années», souligne Marie-Claude Rigaud, conseillère spéciale et secrétaire générale associée responsable de l’équité, de la diversité et de l’inclusion ainsi que des relations avec les Premiers Peuples. 

«Le plan d’action vise à intégrer les réalités des communautés autochtones à toutes les missions de l’Université, que ce soit dans le recrutement étudiant, le soutien à la réussite, la formation, le milieu de travail, le milieu de vie, la recherche ou encore les partenariats», ajoute Caroline Gélinas, conseillère principale aux relations avec les Premiers Peuples.

Pour en savoir plus, consultez le site Place aux Premiers Peuples. 

Pourquoi un plan d’action propre aux relations avec les Premiers Peuples?
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