Une formation sur l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires

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La Faculté de droit, en partenariat avec le cabinet d’avocats Fasken, a conçu un programme unique portant sur le droit et l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires.

La Faculté de droit de l’Université de Montréal, en partenariat avec le cabinet d’avocats Fasken, a mobilisé ses ressources pour concevoir et offrir, dès septembre prochain, un programme complet et unique en Amérique du Nord portant sur le droit et l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA). Ce programme permettra de sensibiliser les juristes du Québec et d’ailleurs aux nouvelles réalités juridiques de l’Afrique liées à l’OHADA, laquelle propose un cadre commun, unifié et intégré pour une meilleure intégration et un meilleur développement de l’économie face à la mondialisation.

La Faculté de droit offrira une formation de 30 heures qui sera donnée en français. Une attestation de participation représentant 30 heures de formation continue sera délivrée aux étudiants et étudiantes. Ce programme fait l’objet d’une vérification d’admissibilité auprès du Barreau du Québec. Les activités seront données à distance et de façon synchrone, puis en présentiel à Montréal lorsque les conditions sanitaires le permettront. L’objectif de cette formation est de permettre aux personnes inscrites d’acquérir ou d’approfondir leurs connaissances du droit lié à l'OHADA et de l’environnement des affaires dans les juridictions grâce à un enseignement spécialisé à la fois théorique et pratique.

Dans un contexte de marché global avec une population africaine francophone frisant le milliard de personnes d’ici 2050, ce programme se révèle particulièrement nécessaire pour enrichir les connaissances des juristes québécois et d’ailleurs à l’international. L’OHADA regroupe aujourd’hui 17 États, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, les Comores, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée-Bissau, la Guinée, la Guinée Équatoriale, le Mali, le Niger, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Sénégal, le Tchad et le Togo.

La doyenne de la Faculté de droit, France Houle, se réjouit de cette initiative de coopération entre la faculté et le cabinet Fasken. «Nous sommes fiers de participer au rayonnement et à la promotion des relations économiques et commerciales entre le Québec et l’Afrique. Cette formation, une première en Amérique du Nord, apporte une réponse ciblée à notre commune volonté de renforcer nos liens de coopération de manière durable et notre ferme engagement à stimuler des échanges prospères et efficaces.»

Pour Éric Bédard, associé directeur pour la région du Québec chez Fasken, «ce partenariat avec l’Université de Montréal illustre une fois de plus l’importance qu’accorde Fasken à la formation dans un domaine du droit en pleine effervescence, et ce, au bénéfice de nos clients».


Les détails du programme de droit OHADA et les références pour l’inscription se trouvent sur le site de la Faculté de droit à la section OHADA.

À propos de la Faculté de droit de l'Université de Montréal

La Faculté de droit de l’Université de Montréal compte une soixantaine de professeurs, accueille environ 1300 étudiants et regroupe neuf chaires de recherche. Ses programmes couvrent tout l’éventail des études universitaires en droit et proposent des formations originales en droit des affaires, en droit international et en droit du commerce électronique et des technologies de l’information. La faculté a ajouté récemment à la grille de ses programmes le «Juris Doctor» en common law nord-américaine, unique au Québec et au Canada.

À propos de Fasken

Fasken est un cabinet d’avocats chef de file à l’échelle internationale qui offre des services juridiques complets et qui a des bureaux au Canada, au Royaume-Uni, en Afrique du Sud et en Chine. Le cabinet collabore avec des clients partout dans le monde et offre de l’expertise relativement aux questions juridiques qui touchent tous les types d’objectifs sectoriels, gouvernementaux et individuels.

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