Programme Millénium Québecor: cap sur l’entrepreneuriat sous toutes ses formes à l’UdeM

Le programme Millénium Québecor, qui verra le jour dans les prochains mois et qui s’étendra sur plusieurs années, comporte trois volets distincts qui s’imbriquent les uns dans les autres, soit la sensibilisation à l’entrepreneuriat, la formation et l’accompagnement des entreprises en démarrage.

Le programme Millénium Québecor, qui verra le jour dans les prochains mois et qui s’étendra sur plusieurs années, comporte trois volets distincts qui s’imbriquent les uns dans les autres, soit la sensibilisation à l’entrepreneuriat, la formation et l’accompagnement des entreprises en démarrage.

Crédit : Benjamin Seropian

En 5 secondes

Grâce à un don de la Fondation Chopin-Péladeau et de Québecor, l’UdeM lancera un programme de sensibilisation, de formation et de soutien à l’entrepreneuriat pour l’ensemble de l’Université.

On associe souvent l’entrepreneuriat aux innovations technologiques ayant un fort potentiel de mise en marché, mais il est de nombreux domaines – certains même encore insoupçonnés – où il gagnerait à être développé davantage.

L’entrepreneuriat est une des façons pour les diplômés d’avoir une influence sur le monde qui les entoure. C’est précisément dans le but de favoriser l’entrepreneuriat sous toutes ses formes que l’Université de Montréal implantera le programme Millénium Québecor, qui sera offert à l’ensemble de ses facultés grâce à un don de la Fondation Chopin-Péladeau et de Québecor.

Destiné à soutenir l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs, le programme Millénium Québecor répondra à un besoin bien réel au sein de la communauté étudiante. En effet, une enquête menée en 2019 par l’UdeM a révélé que 30 % des répondants et répondantes ont exprimé un désir et une volonté de créer leur propre entreprise en lien avec leur domaine d’études.

Acquérir des compétences entrepreneuriales

Chantal Pharand

«Le programme Millénium Québecor, qui verra le jour dans les prochains mois et qui s’étendra sur plusieurs années, comporte trois volets distincts qui s’imbriquent les uns dans les autres, soit la sensibilisation à l’entrepreneuriat, la formation et l’accompagnement des entreprises en démarrage», explique Chantal Pharand, vice-rectrice adjointe aux affaires étudiantes et à la réussite.

Dans un premier temps, diverses activités de sensibilisation viseront les étudiantes et étudiants de même que les équipes de recherche afin de les éveiller à la possibilité que leurs compétences universitaires puissent être mises à profit dans un contexte entrepreneurial ou communautaire. Ces activités seront étendues aux cégeps et aux écoles secondaires.

Sur le plan de la formation, différents cours existants sur l’entrepreneuriat seront bonifiés afin d’être offerts dans les facultés. De plus, l’Université mettra sur pied des parcours d'études plus complets tels qu’une mineure en entrepreneuriat qui pourra être combinée avec une majeure ou tout autre programme de baccalauréat ou d’études supérieures.

«On peut imaginer des étudiantes et étudiants en musique désireux de lancer leur carrière effectuer une majeure dans leur discipline et compléter leur parcours par une mineure en entrepreneuriat ou encore des personnes diplômées en pharmacie qui souhaitent acquérir les connaissances requises pour éventuellement diriger leur propre pharmacie», illustre Yves Joanette, vice-recteur adjoint à la recherche.

Enfin, le programme Millénium Québecor offrira un soutien au démarrage et à la maturation d’entreprises qui pourra prendre la forme d’une aide financière, «mais aussi et surtout d’un accompagnement par mentorat qui sera assuré par nos diplômés et diplômées qui possèdent, ensemble, une multitude d’expériences et de connaissances qu’ils peuvent partager, que ce soit par le biais de clubs d’entrepreneurs ou par la mise en réseau avec d’autres entreprises bien établies partout au Québec», ajoute Chantal Pharand.

Une culture entrepreneuriale déjà en place

Yves Joanette

Les activités proposées par le programme Millénium Québecor viendront s’ajouter à celles du Centre d’entrepreneuriat de l’Université de Montréal, qui est déjà actif dans la communauté et qui a permis à des dizaines de nouvelles entreprises de voler de leurs propres ailes.

C’est notamment le cas de Puzzle Medical Devices, qui a mis au point une pompe cardiaque minimalement invasive et biocompatible, de VocaVie, un organisme à but non lucratif qui propose des activités de stimulation vocale pour pallier des difficultés sur les plans de la voix ou de la communication, et de Myelin, une application qui utilise l’intelligence artificielle pour rendre accessible l’information scientifique en matière de santé mentale.

Des possibilités infinies!

Le programme Millénium Québecor sera accessible aux étudiantes et étudiants qui veulent se lancer en affaires, mais également aux membres du personnel, aux chercheurs et chercheuses et aux personnes diplômées qui souhaitent contribuer à l’essor socioéconomique du Québec d’aujourd’hui et de demain.

Si dans certaines disciplines l’entrepreneuriat est souvent la voie à suivre – qu’on pense au droit, qui peut mener à la création de firmes d’avocats ou d’études de notaires, à l’optométrie ou à la dentisterie, où les finissants et finissantes sont susceptibles d’ouvrir leur propre cabinet –, d’autres parcours de formation, parfois insoupçonnés, peuvent faire naître des carrières axées sur l’entrepreneuriat.

Dans tous les cas, les étudiantes et étudiants qui ont ou se découvriront une fibre entrepreneuriale pourront désormais se tourner vers le programme Millénium Québecor, qui offrira des formations plurielles ancrées dans les programmes d’études de l’Université.

«Nombreux sont ceux et celles qui songent à lancer une entreprise et nous sommes persuadés que le programme fera boule de neige dans l’avenir, concluent Mme Pharand et M. Joanette. Il permettra de valoriser, de façon responsable, les connaissances acquises par nos étudiantes et étudiants, qui auront tous les outils nécessaires pour laisser une empreinte durable tant sur le marché du travail qu’au sein de la société elle-même.»

Pour en savoir plus sur le don, lire notre communiqué.

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