Natalia Teruel est lauréate du prix Michèle-Auger 2022

Décerné à une femme poursuivant des études supérieures en science des protéines au sein du réseau PROTEO, le prix Michèle-Auger a été remis cette année à Natalia Teruel, doctorante au Département de pharmacologie et physiologie de l’Université de Montréal, pour son engagement exceptionnel dans la communauté scientifique et la société.

Après des études en sciences moléculaires à l'Université de São Paulo, au Brésil, M^me Teruel s’est inscrite à l’UdeM, où elle prépare son doctorat sous la direction de Rafaël Najmanovich, professeur au Département de pharmacologie et physiologie de la Faculté de médecine. Ses travaux de recherche portent notamment sur l'influence des mutations de la protéine S des variants du SRAS-CoV-2, virus responsable de la COVID-19, qu’elle tente de déterminer par le biais de méthodes de biophysique moléculaire numérique.

Tout au long de son parcours de formation, Natalia Teruel s’est engagée dans de nombreuses causes et comités au Brésil, d’où elle est originaire, que ce soit pour aider les jeunes filles de milieux défavorisés à réaliser des projets scientifiques ou pour promouvoir l'équité, la diversité et l'inclusion en science et technologie. Modèle inspirant pour ses pairs, elle poursuit ses actions ici, dans son nouveau milieu universitaire.

«Je suis très honorée de recevoir ce prix créé à la mémoire de la professeure Michèle Auger. C’est grâce à des modèles comme elle que de nombreuses jeunes femmes poursuivent une carrière dans les milieux scientifiques, où l’on en compte peu», a déclaré la lauréate du prix, assorti d'une bourse de 5000 $.

Son directeur de thèse, le professeur Najmanovich, a tenu à souligner «son engagement au sein de la communauté de même que son énorme potentiel en recherche». «En relisant les critères de sélection du prix, je ne pouvais penser à une candidate plus méritante que M^me Teruel», a-t-il dit.

Le réseau PROTEO est le regroupement québécois de recherche sur la fonction, l'ingénierie et les applications des protéines, auquel sont rattachés plus de 350 chercheuses et chercheurs issus de 12 établissements au Québec.