«Ma thèse en 180 secondes»: un doublé pour une étudiante de l’Université de Montréal
- UdeMNouvelles
Le 24 mai 2022
- Stéphanie Deschamps
L’étudiante en sciences biologiques Audréanne Loiselle remporte le premier prix et le prix du public à la finale nationale du concours «Ma thèse en 180 secondes».
Le talent oratoire d’Audréanne Loiselle s’est révélé avec éclat à la finale nationale du concours Ma thèse en 180 secondes. La candidate au doctorat en sciences biologiques a captivé non seulement le jury, mais également l’auditoire. Les trois minutes utilisées pour décrire sa thèse «Synergies et compromis entre les fonctions et services écologiques de différents types de milieux humides de bord de lac» lui ont ainsi permis de gagner le premier prix, d’une valeur de 1500 $, et le prix du public, de 500 $.
Celle qui a plaidé pour que la société protège davantage «nos trous d’eau puante» dans les années à venir avoue qu’elle ne s’attendait pas à remporter les honneurs, allant jusqu’à planifier une activité dans les mêmes dates que la finale. «À chaque étape, je me suis mesurée à des participants et participantes au talent incroyable et, chaque fois, ma surprise a été complète, admet-elle. Cet hiver, j’avais même commencé à planifier, avec le professeur Jacques Brisson, de l’Institut de recherche en biologie végétale, un nouveau stage sur le terrain qui se déroulerait à Saint-Hippolyte du 9 au 12 mai, puisque je me disais “Quelles sont les chances que je l’emporte?” C’est donc par une gymnastique improbable que j’ai réussi à être présente à Québec pour le concours.»
Si le premier prix qu’elle a obtenu lui apporte une grande fierté, le prix du public revêt une signification particulière. Pour elle, atteindre les spectateurs d’un concours de vulgarisation scientifique démontre à quel point il est important de rendre la science accessible et de susciter, de surcroît, l’intérêt pour son sujet de thèse. «Un de mes objectifs est de conscientiser les gens à l’importance de la conservation des milieux humides. Le prix du public me laisse donc croire que j’y arrive, petit à petit. Qu’il s’agisse de mon sujet ou d’autres questions, il importe de mettre la science à la portée de tous. Elle ne devrait pas être présentée comme quelque chose d’opaque et de complexe que seuls les initiés peuvent comprendre. Que ce soit pour éveiller des passions chez les jeunes, sensibiliser la population ou influencer positivement nos décisionnaires, partager nos savoirs, c’est essentiel», a-t-elle dit.
Prête pour la prochaine étape, Audréanne Loiselle se rendra à la finale internationale du concours. Organisée par l'Acfas, en collaboration avec l’Université de Montréal, elle se tiendra le 6 octobre prochain au théâtre Outremont.
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