800 000 $ pour étudier la réponse immunitaire des enfants immunodéprimés

Le gouvernement du Canada a octroyé un financement de plus de 800 000 $ à Hélène Decaluwe, professeure au Département de pédiatrie de l’Université de Montréal et chercheuse clinicienne au Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine.

Le gouvernement du Canada a octroyé un financement de plus de 800 000 $ à Hélène Decaluwe, professeure au Département de pédiatrie de l’Université de Montréal et chercheuse clinicienne au Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine.

Crédit : Getty

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Tandis que la pandémie de COVID-19 se poursuit au Canada et partout dans le monde, certains groupes demeurent plus vulnérables à la maladie, notamment les enfants immunodéprimés.

Le gouvernement du Canada, par le biais du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 (GTIC), a octroyé un financement de plus de 800 000 $ à Hélène Decaluwe, professeure au Département de pédiatrie de l’Université de Montréal et chercheuse clinicienne au Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine, qui est soutenue par une équipe comprenant Caroline Quach-Thanh, professeure au Département de microbiologie, infectiologie et immunologie de l’UdeM et également chercheuse clinicienne au CHU Sainte-Justine.

Ce financement servira à la réalisation du projet de recherche IRYIS (Immune Response in Young ImmunoSuppressed children to COVID-19 vaccination), qui a pour objectif d’étudier la réponse immunitaire des enfants immunodéprimés à la vaccination contre la COVID-19.

L’objectif principal de l’étude est de déterminer si deux doses de vaccin sont suffisantes pour protéger les enfants immunodéprimés durablement et efficacement ou si trois doses doivent être administrées, en plus de doses de rappel. Pour ce faire, l’équipe de recherche travaille à collecter des données sur la réponse immunitaire induite par la vaccination contre la COVID-19 avec un vaccin à ARN messager chez les enfants immunodéprimés âgés de moins de 11 ans et ceux du même groupe d’âge, sans déficit immunitaire.

«Il nous apparaît essentiel de déterminer quelle sera l’efficacité de la vaccination contre le SRAS-CoV-2 chez les enfants qui présentent un déficit immunitaire héréditaire ou secondaire à un traitement, afin de guider les recommandations de vaccination pour protéger ces enfants de l’infection. Au CHU Sainte-Justine, nous suivons un nombre important d’enfants qui présentent une fragilité de leur système immunitaire, en raison des maladies dont ils souffrent ou des traitements qu’ils reçoivent. Il nous apparaissait essentiel de mieux comprendre comment les protéger du virus par la vaccination, afin de leur permettre de vivre une vie sociale des plus normales malgré la pandémie», a indiqué la Dre Decaluwe.

«Cette recherche vient compléter notre portefeuille d’études pédiatriques qui ont comme objectif de produire des données probantes qui aideront les régulateurs, les médecins et les patients à prendre des décisions fondées sur des faits», a déclaré Catherine Hankins, coprésidente du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19. «La recherche nous démontre que certains adultes immunodéprimés ne montent pas une réponse immunitaire aussi forte que d’autres et il est essentiel de faire des études axées sur les enfants pour s’assurer qu’ils peuvent être protégés de manière adéquate.»

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