Vincent Perras, épris d’histoire

Vincent Perras ne savait pas que l’histoire le fascinait. Pourtant, c’était inscrit dans son ADN: son projet personnel au secondaire décortiquait le communisme; il voulait tout apprendre de l’histoire du Mexique durant un stage du cégep dans un village autochtone mexicain; les musées d’histoire étaient ses endroits de prédilection pendant un voyage en Lituanie; et ses parents se sont rencontrés au baccalauréat en histoire!

Cette semaine, c’est à son tour de célébrer l’obtention de son diplôme en histoire, cheminement honor, aux collations des grades de la Faculté des arts et des sciences.

Vivre l’UdeM dans tout ce qu’elle peut offrir

Vincent Perras a voulu tirer le maximum de son expérience étudiante à l’Université de Montréal. En plus d’exceller dans ses cours, le bachelier a pris part à la vie para-universitaire en créant et en animant deux émissions de radio à CISM: d’abord Plan de cours, une émission de culture générale où les animateurs vulgarisent leurs derniers apprentissages faits en classe, puis Culturé, axée sur la représentation de l’histoire véhiculée par des œuvres de culture populaire.

«Je m’intéresse au transfert de connaissances et au journalisme, la radio est donc un bon moyen de partager mon amour pour l’histoire, mais aussi mes autres champs d’intérêt, remarque Vincent Perras. J’aimerais peut-être faire un jour un stage dans une émission de radio qui parle d’histoire à Radio-Canada ou dans des journaux comme Le Devoir et La Presse.»

L’étudiant en histoire a également participé à une école d’été du Centre d’études et de recherches internationales de l’UdeM se déroulant à Nantes en juin. Une semaine de formation intensive sur les enjeux politiques, sociaux, économiques et environnementaux dans le cadre transatlantique qui s’est conclue par une simulation du G7 qu’il a lui-même présidée.

Finalement, Vincent Perras est l’étudiant qui a eu l’honneur de poser directement une question au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors de sa visite virtuelle à l’UdeM au mois de juin. «Un moment symbolique», selon lui.

Son riche parcours universitaire ne se termine pas, puisqu’il a reçu une bourse du Fonds de recherche du Québec – Société et culture pour amorcer à l’automne une maîtrise en histoire, toujours à l’Université de Montréal. Il souhaite y approfondir l’histoire du pacifisme religieux au Québec.

Et qui sait, peut-être deviendra-t-il un jour professeur d’histoire dans son alma mater, à laquelle son appartenance semble bien enracinée!