Une formation pour parfaire l’animation des séances de travaux pratiques et de laboratoire

La Faculté des arts et des sciences (FAS) de l'Université de Montréal compte plusieurs auxiliaires d’enseignement parmi les membres de son personnel. À chaque trimestre, des étudiants et des étudiantes des cycles supérieurs des départements de mathématiques et de statistique, d’informatique et de recherche opérationnelle, de chimie, de physique et de sciences biologiques sont engagés afin d’animer les séances de travaux pratiques et de laboratoire. Surnommés «démonstrateurs», ils sont bien souvent formés par les professeurs et professeures qui les emploient. Pour s’assurer de l’uniformité de la formation donnée, la FAS a mis sur pied le projet Formation des démonstrateurs dans les sciences naturelles et formelles. Il vise à initier les auxiliaires aux méthodes pédagogiques favorisant l’apprentissage actif et à les amener à scénariser et à diversifier leurs approches pédagogiques. Le projet vient de se voir attribuer le Prix d’excellence pour le soutien à la réussite étudiante.

Issu du programme de reconfiguration de l’offre de formation et d’une initiative liée au financement des ministères de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, ce projet est une première à l’UdeM. «Miser sur les points communs du travail des démonstrateurs et les outiller pour soutenir un apprentissage actif chez les étudiants a toujours été dans le sens des meilleures pratiques en enseignement des sciences, explique le doyen de la faculté, Frédéric Bouchard, mais cela n’avait jamais été formalisé ni mis en application de façon large et systématique au sein des unités visées.»

L’apport de nombreux intervenants et intervenantes a été nécessaire afin de mener à terme ce projet. Qu’il s’agisse des membres des différentes directions départementales, du Centre de pédagogie universitaire ou du Vice-décanat aux études de premier cycle et stratégie numérique de la FAS, tous ont travaillé sans relâche pour encourager la réussite étudiante et réduire l’attrition dans les programmes de premier cycle en sciences naturelles et formelles. «Ce travail de mise en commun d’expertises complémentaires a permis de concevoir et de mettre en œuvre une panoplie d’outils pour soutenir le travail des démonstrateurs, ces étudiants diplômés qui jouent ce rôle d’intermédiaire entre les enseignants et les classes, entre la théorie et la mise en application des connaissances, si essentiel à la réussite des étudiants de premier cycle dans le domaine des sciences naturelles et formelles», conclut le doyen.