Onze universités québécoises s’unissent pour protéger la biodiversité
- Salle de presse
Le 8 décembre 2022
- UdeMNouvelles
L'Université de Montréal fait partie des 11 universités québécoises qui témoignent de leur volonté de protéger la biodiversité en signant l'engagement Nature Positive.
Onze universités québécoises font front commun et signent l’engagement Nature Positive, devenant ainsi des établissements fondateurs de ce mouvement international qui en regroupe plus de 117 aux quatre coins du monde.
La Nature Positive Universities Alliance est une initiative commune du Programme des Nations unies pour l’environnement et de l’Université d’Oxford dans le cadre de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes. Les universités signataires de l’engagement Nature Positive reconnaissent le rôle essentiel des établissements d’enseignement et de recherche dans la lutte contre le déclin de la biodiversité et pour la restauration et le rehaussement écologiques. En adhérant au mouvement, les universités québécoises reconnaissent aussi qu’elles ont une responsabilité au regard de la crise de la biodiversité et, surtout, qu’elles font partie des solutions.
En signant l’engagement Nature Positive, les universités devront: réaliser un état des lieux; se fixer des objectifs atteignables et mesurables; mettre en place des actions pour atteindre ces objectifs et user de leur influence pour les réaliser; et rendre compte chaque année des progrès accomplis.
En unissant leurs forces, l’École de technologie supérieure, HEC Montréal, l’Institut national de la recherche scientifique, Polytechnique Montréal, l’Université de Montréal, l’Université de Sherbrooke, l’Université du Québec à Montréal, l’Université du Québec à Trois-Rivières, l’Université du Québec en Outaouais, l’Université Laval et l’Université McGill illustrent la nécessité d’agir de façon concertée devant cet enjeu de société. Que ce soit par la façon dont elles planifient leurs aménagements et leurs opérations, par l’enseignement et la recherche, par leurs partenariats ou encore par la mobilisation et la sensibilisation de leur communauté, elles doivent être des leaders du mouvement de restauration de la nature et faire montre d’exemplarité.
La crise de la perte de la biodiversité et celle des changements climatiques étant intimement liées, les aires de distribution des espèces seront particulièrement modifiées dans les années à venir. Comme les universités du Québec se trouvent à la limite nord du territoire pour un bon nombre d’espèces en Amérique, elles ont un rôle important à jouer dans la protection des habitats naturels et leur connectivité pour ainsi faciliter l'adaptation de la biodiversité à cette nouvelle réalité.
En s’engageant dans le mouvement Nature Positive, les universités québécoises entendent donc déployer tous les efforts nécessaires pour contribuer positivement à la diversité biologique en se concertant et en mettant en commun leurs savoirs au bénéfice du plus grand nombre. Cette action collective aidera à la réalisation des objectifs de développement durable de l'Organisation des Nations unies d'ici 2030.
Le rôle des universités quant à la biodiversité
Les communautés de recherche et étudiante participeront à la COP 15, qui se déroule présentement à Montréal. De plus, en marge de la COP 15, une conférence portant sur le rôle des universités quant à la biodiversité aura lieu les 13 et 14 décembre dans la métropole. Dans le premier volet, des intervenantes et intervenants d’universités québécoises viendront présenter de quelle façon leur établissement gère le développement, l’aménagement et les opérations de leur campus de manière à préserver et valoriser la biodiversité. Quant au deuxième volet, il sera axé sur la recherche et la formation: des professeurs et professeures expliqueront comment leurs recherches contribuent à accroître les connaissances sur la biodiversité, à la préserver et à la restaurer.
Relations avec les médias
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Geneviève O'Meara
Université de Montréal
Tél: 514 709-4143