Le Centre d’innovation biomédicale voit le jour à la Faculté de médecine

Yassine El Bakkouri, étudiant au doctorat en pharmacologie à l'Université de Montréal

Yassine El Bakkouri, étudiant au doctorat en pharmacologie à l'Université de Montréal

Crédit : Faculté de médecine de l'UdeM

En 5 secondes

Un projet de transformation et de modernisation de la recherche biomédicale sur le campus regroupe les forces vives des cinq départements de sciences fondamentales sous une même bannière.

Pour répondre aux défis de la science moderne et créer un environnement de recherche et de formation interdisciplinaires, la Faculté de médecine de l’Université de Montréal crée un regroupement scientifique hors du commun aux expertises variées: le Centre d’innovation biomédicale (CIB).

Favoriser l'émulation et le partage des connaissances

Ce projet phare de la Faculté de médecine résulte de plusieurs années d'efforts et de réflexions menées de concert avec les directions des cinq départements de sciences fondamentales – pathologie et biologie cellulaire; pharmacologie et physiologie; biochimie et médecine moléculaire; microbiologie, infectiologie et immunologie; neurosciences – et un comité consultatif scientifique international.

Ce nouveau centre s’articule autour de différentes thématiques:

  • biologie structurale et quantitative;
  • signalisation, communication et interactions cellulaires;
  • interactions hôte-pathogène-environnement;
  • neurosciences cellulaires et des systèmes;
  • modélisation du vivant.

Le but est d’évaluer l'ampleur de la recherche fondamentale à la faculté et de maximiser le partage des plateformes de recherche technologiques et des expertises entre les groupes de recherche des cinq départements et leurs collaborateurs.

Grâce à ses partenariats avec les centres de recherche et instituts affiliés, le CIB pourra établir un continuum de recherche – fondamentale, translationnelle et clinique – afin d’intégrer les découvertes à la pratique clinique.  

«Nous voulons créer un environnement de recherche et de formation interdisciplinaires en sciences biomédicales afin de décrypter les mécanismes fondamentaux du vivant, depuis la molécule jusqu’à leur organisation en systèmes complexes. Cette étape est essentielle pour élaborer des stratégies visant à combattre un large spectre d’états pathologiques, tels les maladies infectieuses, les maladies neurodégénératives et le cancer», a dit le Dr Patrick Cossette, doyen de la Faculté de médecine.

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Un don qui donne des ailes

La recherche fondamentale en sciences biomédicales est un moteur de connaissances et d’innovation dont les retombées se font sentir sur les plans non seulement de la santé humaine, mais aussi économique et sociétal. Le Fonds Courtois pour la recherche biomédicale à la Faculté de médecine, dont la valeur s’élève à 15,6 M$, a été l’ingrédient essentiel pour donner vie au projet.

«Pour lancer une initiative d’une telle envergure, le financement est le nerf de la guerre. Il nous permet d’effectuer des recrutements stratégiques, de retenir nos chercheurs et chercheuses étoiles, de soutenir la relève et d’implanter nos plateformes, mais surtout de créer un effet de levier avec des fonds compétitifs. Dans cet esprit, j’aimerais souligner l’appui de la Fondation Courtois, qui est un partenaire majeur dans l’aventure. Grâce à ce don, nos chercheuses et chercheurs pourront se hisser parmi les meilleurs dans leur domaine et contribuer à l’avancement des connaissances sur le vivant», a indiqué Ekat Kritikou, vice-doyenne à la recherche et au développement à la Faculté de médecine.

Une initiative porteuse d’avenir

Actuellement, les activités du CIB se concentrent en trois lieux, soit les pavillons J.-Armand-Bombardier, Paul-G.-Desmarais et Roger-Gaudry.

«Le CIB vise l’excellence en recherche biomédicale fondamentale et possède sa signature unique à l’Université de Montréal. Collectivement, nous pourrons rivaliser avec les plus grands centres et attirer les meilleurs talents», a déclaré Louis Doré-Savard, directeur du Centre d’innovation biomédicale.

Le 1er Symposium scientifique du CIB, qui s’est tenu à l’occasion du lancement officiel du Centre, le 17 mai, a permis de constater l’engouement qu’il suscite auprès de la communauté facultaire. «L’adhésion de nos chercheuses et chercheurs démontre à quel point le projet offre une vision porteuse d’avenir», a poursuivi M. Doré-Savard.

«Le secteur des sciences fondamentales de la Faculté de médecine est un pôle essentiel de formation à la recherche et par la recherche pour la relève scientifique. Le CIB va permettre à nos équipes de recherche d’assumer un leadership sur les scènes nationale et internationale en contribuant aux innovations biomédicales de demain», a mentionné Marie-Josée Hébert, vice-rectrice à la recherche, à la découverte, à la création et à l’innovation de l’UdeM.

«C'est le début d'une nouvelle ère pour les sciences fondamentales à la Faculté de médecine. Et certainement de nombreuses découvertes et applications à venir», a conclu Patrick Cossette.

 

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L’évènement a donné le ton des activités qui se tiendront au Centre d’innovation biomédicale.

  • Crédit : Joelle Simard-Lapointe 
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