«Les anges oubliés», par André Pratte

Ce sont des travailleurs communautaires, des bénévoles, des étudiants dont on a peu entendu parler, mais qui ont joué un rôle majeur durant la pandémie.

Ils sont allés à la rencontre de plus de 500 000 personnes vulnérables qui n’étaient pas jointes par le système officiel de santé, qu’il s’agisse de gens âgés, seuls ou très mal informés, car n’ayant pas Internet ou ne parlant pas français ou anglais. Ils ont pu apporter de la nourriture à certains qui n’osaient pas sortir, en renseigner d’autres sur la vaccination ou encore les conduire à des cliniques de vaccination. C’est un ensemble de petits services qui a certainement sauvé des vies.

Certaines fondations se sont réunies et ont cherché comment elles pouvaient être utiles dans la lutte contre la pandémie. Grâce notamment au rôle très important du coordonnateur de cette action, Félix-Antoine Véronneau, elles ont constaté qu’il y avait de grands besoins du côté des clientèles vulnérables. Le financement qu’elles ont fourni aux organismes communautaires a été complémentaire à celui de l’État et a permis de réaliser un effort colossal, qui a été très peu mis en lumière.