Les sciences psychiatriques passent à la vitesse supérieure!

La maîtrise et le doctorat en sciences psychiatriques et addictologie couvrent un large spectre disciplinaire de la santé mentale, de l’intervention psychosociale à la bio-informatique.

La maîtrise et le doctorat en sciences psychiatriques et addictologie couvrent un large spectre disciplinaire de la santé mentale, de l’intervention psychosociale à la bio-informatique.

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Deux programmes de cycles supérieurs ont vu le jour au Département de psychiatrie et d’addictologie de l’UdeM: la maîtrise et le doctorat en sciences psychiatriques et addictologie.

François Lespérance et Stéphane Potvin

François Lespérance et Stéphane Potvin

Crédit : François Lespérance (CHUM) et Stéphane Potvin (courtoisie)

La maîtrise et le doctorat en sciences psychiatriques et addictologie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal visent à former des experts scientifiques en santé mentale, plus précisément en recherche clinique, évaluative, neurobiologique, épidémiologique, informatique ou en santé numérique.

Mis sur pied il y a 20 ans à l’intérieur du programme de sciences biomédicales, option Sciences psychiatriques, ces programmes ont vu croître leur effectif étudiant au fil des ans. Devant leur indéniable popularité, le Département de psychiatrie et d’addictologie de l’UdeM a proposé d’en faire des programmes à part entière menant à l’obtention du grade de M. Sc. ou de Ph. D. en sciences psychiatriques et addictologie (la mention addictologie a été ajoutée au nom des programmes pour insister sur l’importance de ce domaine de pointe à la Faculté de médecine).

Nous avons demandé au directeur du Département de psychiatrie et d’addictologie, le Dr François Lespérance, et au professeur titulaire et responsable des programmes des cycles supérieurs Stéphane Potvin en quoi consistent ces formations uniques.

Ces programmes sont nés d’une volonté de les rendre autonomes. Pourquoi?

Depuis une vingtaine d’années, on assiste à la déstigmatisation des problèmes de santé mentale comme la psychose, la dépression, les troubles anxieux, etc. C’est devenu un enjeu de société. Devant l'intérêt grandissant pour le sujet, il nous est apparu nécessaire d’autonomiser les programmes de l’option Sciences psychiatriques et de les intégrer au Département de psychiatrie et d’addictologie afin d’améliorer leur contenu, leur notoriété, leur visibilité ainsi que l’expérience étudiante. On souhaite que nos étudiants et étudiantes et les membres de notre personnel enseignant développent un lien d'appartenance à notre unité.

Quel est l’intérêt de la maîtrise et du doctorat en sciences psychiatriques et addictologie?

Ces programmes couvrent un large spectre disciplinaire de la santé mentale, de l’intervention psychosociale à la bio-informatique. Ils visent à développer les compétences scientifiques et interdisciplinaires requises pour mener des recherches en santé mentale, que ce soit dans le milieu public, parapublic ou privé. Ils permettent en outre de fédérer des scientifiques qui travaillent sur différents thèmes et de faciliter leur collaboration afin d'améliorer la compréhension des troubles mentaux, l'évolution de ces maladies, la réadaptation et le bien-être des patients.

À qui s’adressent-ils?

À tous les étudiants et étudiantes qui possèdent un baccalauréat à caractère scientifique – que ce soit en psychologie, neurosciences, sciences biomédicales, psychoéducation, intelligence artificielle, génie biomédical, bio-informatique; aux résidentes et résidents en psychiatrie; aux titulaires d'un doctorat en médecine, médecine dentaire, médecine vétérinaire; ainsi qu’aux détenteurs de toute autre formation appropriée et jugée équivalente.

Quels sont les débouchés potentiels?

D’abord et avant tout la recherche universitaire dans le domaine de la santé mentale. Cette maîtrise et ce doctorat peuvent aussi être très utiles dans l’industrie pharmaceutique; en gestion – qu’on pense aux cliniques de toxicomanie ou au milieu hospitalier; dans une jeune entreprise en santé numérique; en milieu gouvernemental, par exemple Santé Canada; en enseignement au cégep ou à l'université, sans le volet de la recherche.

Pour information et inscription:

Maîtrise en sciences psychiatriques et addictologie

Doctorat en sciences psychiatriques et addictologie

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