Six lauréats de la bourse Loran choisissent l’Université de Montréal

Parmi plus de 5000 candidatures soumises à l’échelle nationale, 36 ont été sélectionnées pour former la cohorte 2024 des boursiers et boursières Loran, dont Anne-Èva Soucy, Émilie Charest, Mbarouk Nassor, Mishka Luce Caldwell-Pichette, Sarah Leshob et Valérie GC Lalonde. D’une valeur de 100 000 $ répartis sur quatre ans, cette prestigieuse bourse leur permet de faire leur entrée à l’Université de Montréal cet automne pour concrétiser leurs ambitions. 

L’Université déroule le tapis bleu

Pour préparer leur arrivée, l’UdeM a organisé une séance d’accueil personnalisée au printemps dernier. Les boursiers ont eu l’occasion de visiter le campus de la montagne en compagnie d’étudiants et d’étudiantes de leur futur programme d’études. Cette visite guidée leur a permis de découvrir les installations de pointe de l’établissement en matière d’enseignement et de recherche de même que la vie sur le campus et ainsi de se familiariser avec leur nouvel environnement d’études. 

Tandis qu'il explorait les lieux, Mbarouk Nassor, qui a choisi d'étudier à la Faculté des sciences de l'éducation, a vu le campus comme l'endroit idéal pour nourrir ses deux passions: l'éducation et la politique. «J’ai choisi l’UdeM pour étudier en français et retrouver une communauté qui me ressemble», a-t-il déclaré.

À la rencontre des boursiers

Ces six jeunes leaders se distinguent, outre l’excellence de leur dossier scolaire, par leur engagement exceptionnel dans leur communauté, leur leadership et leur intégrité.  

Anne-Èva Soucy s’est taillé une réputation enviable durant ses études collégiales comme présidente de l’association étudiante du Cégep de Sainte-Foy, où elle a instauré un frigo communautaire pour lutter contre l’insécurité alimentaire et le gaspillage. Elle a aussi géré une coopérative écoresponsable pour donner une seconde vie aux uniformes scolaires. Cocréatrice du balado La voix des ados, elle commence un baccalauréat en relations industrielles. 

Émilie Charest se démarque par son intérêt pour les sports et les arts. Diplômée du Cégep de Lévis, elle a mis sur pied et coordonné plusieurs projets culturels tout en entraînant une équipe de football et en travaillant bénévolement à la bibliothèque de sa municipalité. La jeune femme est inscrite au baccalauréat en écriture de scénario et création littéraire. 

Mbarouk Nassor s’est distingué par son sens de l’entrepreneuriat dès ses études secondaires. Il a cofondé un service de coupes de cheveux gratuites en milieu scolaire, écrit et récité ses slams engagés sur diverses tribunes et milité activement pour l’inclusivité. Diplômé du Cégep de Saint-Laurent, il entame un baccalauréat en enseignement de l’univers social au secondaire. 

Mishka Luce Caldwell-Pichette s’est affirmée comme leader en tant que vice-présidente de Citoyenneté jeunesse, membre d’un comité provincial sur la transition socioécologique et représentante étudiante au conseil d’administration de la Fondation du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue. Entraîneuse de gymnastique et de claque (cheerleading), elle entreprend un baccalauréat en études internationales. 

Sarah Leshob a suscité l’intérêt de la Fondation Boursiers Loran grâce à son désir de solidariser sa communauté. Diplômée du Collège André-Grasset, elle a lancé un magazine financier pour les jeunes (né de sa passion pour l’écriture), organisé des activités favorisant le sentiment d’appartenance étudiante et siégé à un conseil jeunesse pour la transition écologique. Sarah Leshob commence un doctorat de 1^er cycle en médecine. 

Valérie GC Lalonde a démontré un fort engagement en tant que membre de la table politique de son conseil scolaire, où elle représentait la voix de centaines d’étudiants. Forte de son leadership, elle a lancé un projet offrant des boîtes de matériaux culinaires aux nouveaux arrivants dans le but de faciliter leur intégration. Valérie entamera à l'UdeM ses études dans le programme d'année préparatoire.

L’Université de Montréal est honorée d’offrir à ces boursiers Loran les ressources qui leur permettront de développer leur plein potentiel, d’étancher leur soif d’apprendre et de laisser libre cours à leur créativité pour répondre aux défis de leur communauté.