Nouveau microprogramme en études des mondes noirs, africains et caribéens offert à l’UdeM

En 5 secondes Le microprogramme de 2e cycle en études des mondes noirs, africains et caribéens sera offert dès cet hiver par la Faculté des arts et des sciences.
Mis sur pied à la suite d’une consultation avec les milieux universitaire et communautaire, cette formation s’inscrit dans les engagements pris par l’UdeM en matière d’équité, de diversité et d’inclusion.

Les réalités et les contributions des communautés noires sont au cœur du nouveau microprogramme de 2e cycle en études des mondes noirs, africains et caribéens proposé par la Faculté des arts et des sciences (FAS) de l’Université de Montréal.

«Il y a des initiatives similaires dans certaines universités anglophones au Canada et aux États-Unis, mais il n’existait aucun programme de ce type jusqu’ici au Québec et dans le monde francophone alors que les réalités des communautés noires de langue française ont leurs propres histoires et expériences contemporaines», indique Pascale Caidor, professeure adjointe au Département de communication de l’UdeM et responsable du programme.

Mise sur pied à la suite d’une consultation avec les milieux universitaire et communautaire, cette formation s’inscrit dans les engagements pris par l’Université de Montréal en matière d’équité, de diversité et d’inclusion.

«L’arrivée de ce programme contribue à remédier à l’effacement historique et à la marginalisation des communautés noires dans les universités», se réjouit la professeure.

Ce microprogramme réunit les disciplines de la science politique, de l’histoire et de la communication et comprend 15 crédits. Deux cours obligatoires de 3 crédits chacun ont été créés pour aborder les enjeux contemporains des communautés noires dans leurs contextes culturels, sociaux, économiques et politiques passés et présents tout en regardant vers l’avenir. Pour aller chercher les 9 autres crédits, les étudiantes et les étudiants pourront choisir des cours déjà offerts par la faculté qui traitent de sujets connexes, notamment en sociologie et en études religieuses.

Cette formation permettra d’acquérir des compétences analytiques et critiques sur les réalités et les contributions des communautés noires dans divers contextes. «Elle peut être pertinente par exemple pour des médecins et du personnel infirmier en santé communautaire ou en santé publique, pour des travailleuses et travailleurs sociaux, pour des personnes du milieu artistique qui travaillent en valorisation des cultures et pour des gens actifs dans des organismes communautaires», énumère Pascale Caidor.

Il est possible de déposer dès maintenant une demande d'admission pour ce programme, qui accueillera sa première cohorte cet hiver.

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