De grands films primés à l’affiche pour souligner les 75 ans du Ciné-campus
- UdeMNouvelles
Le 17 décembre 2024
- Services à la vie étudiante
Pour bien commencer 2025 et souligner par le fait même ses 75 ans, le Ciné-campus des Services à la vie étudiante propose six grands films, dont deux lauréats du Festival de Cannes.
L’année 2025 marquera les 75 ans de projections cinématographiques de l’Université de Montréal. Avant le Ciné-campus, il y a eu un ciné-club dont l’objectif était sensiblement le même qu’aujourd’hui: susciter la curiosité et la réflexion auprès des cinéphiles de la communauté de l’UdeM. Depuis trois quarts de siècle maintenant, les films à l’affiche et les ciné-causeries qui les accompagnent offrent l'occasion de réfléchir à des thèmes universels comme la condition des femmes, l’environnement, la politique, l’immigration, la justice, etc.
La première programmation de 2025 ne fera pas exception. À l’affiche, six grands films acclamés par la critique.
«La substance», une satire d’épouvante de Coralie Fargeat
En lice pour cinq Golden Globes, dont ceux du meilleur film, de la meilleure réalisatrice et de la meilleure actrice, La substance, de Coralie Fargeat, est une satire décapante des méfaits de la quête de l'éternelle jeunesse, qui a gagné le Prix du scénario au Festival de Cannes en 2024.
Présenté au Ciné-campus les 7 et 8 janvier en version originale anglaise (The Substance) avec sous-titres français, ce film de body horror suit Elisabeth Sparkle (époustouflante Demi Moore), tout juste licenciée parce qu’elle vient d’avoir 50 ans, qui décide d’utiliser une substance biochimique pour créer une version d'elle-même plus jeune.
«Anora», un drame de Sean Baker
Aussi en nomination pour cinq Golden Globes, dont ceux du meilleur film, du meilleur réalisateur et de la meilleure actrice, le drame Anora a remporté la Palme d’or au Festival de Cannes cette année.
À l’affiche les 14 et 15 janvier en version originale anglaise avec sous-titres français, ce long métrage raconte l’histoire d’Ani (performance impressionnante de Mikey Madison), une jeune travailleuse du sexe de Brooklyn qui se transforme en Cendrillon des Temps modernes lorsqu’elle épouse le fils d’un oligarque russe. Jusqu’à ce que les parents de ce dernier décident de faire annuler le mariage…
«L’écart», un drame psychologique de Nora Fingscheidt
Présenté les 21 et 22 janvier en version originale anglaise (The Outrun) avec sous-titres français, le drame psychologique L’écart, de Nora Fingscheidt, est une adaptation cinématographique du roman autobiographique de la journaliste écossaise Amy Liptrot, jouée par l’éblouissante Saoirse Ronan, aussi productrice du film.
Rona, bientôt la trentaine, brûle sa vie dans les excès et se perd dans les nuits londoniennes. Après l'échec de son couple et pour faire face à ses dépendances, elle trouve refuge dans les Orcades, ces îles du nord de l'Écosse où elle a grandi.
«Conclave», un drame d’Edward Berger
En lice pour six Golden Globes, dont ceux du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur acteur, Conclave, d’Edward Berger, est un huis clos haletant du réalisateur oscarisé d’All Quiet on the Western Front.
À l’affiche du Ciné-campus les 28 et 29 janvier en version originale anglaise avec sous-titres français, ce long métrage offre des performances exceptionnelles de Ralph Fiennes et d'Isabella Rossellini. Le drame oppose deux visions du monde lorsque les dirigeants les plus puissants de l’Église catholique sont réunis au Vatican pour la sélection d’un nouveau pape.
«Le dernier repas», un drame de Maryse Legagneur
Présentée le 4 février seulement, à l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs et du Fest’hiver de l'UdeM, la projection du film québécois Le dernier repas, de Maryse Legagneur, sera suivie d’un panel pour mettre en lumière les 75 ans du Ciné-campus de l’UdeM. Pour souligner l’évènement, l'entrée sera gratuite pour la communauté étudiante et le grand public.
Prix du meilleur long métrage de fiction au Festival international du film black de Montréal en 2024, ce drame raconte l’histoire d’un père mourant qui renoue avec sa fille qu’il n’a pas vue depuis 20 ans. Au fil des derniers repas de son père, elle découvre qui il est véritablement: un homme aimant chez qui la dictature haïtienne de François Duvalier avait durci le cœur.
«Bergers», une chronique de Sophie Deraspe
À l’affiche les 11 et 12 février, au cœur du Fest’hiver de l'UdeM, Bergers, de la cinéaste québécoise Sophie Deraspe, aussi réalisatrice du film maintes fois primé Antigone, est l’adaptation cinématographique du roman D'où viens-tu, berger?, de Mathyas Lefebure. Pour l'occasion, l'entrée sera gratuite pour la communauté étudiante et le grand public.
Mathyas, un publicitaire reconnu qui cherche un sens à sa vie, décide de quitter son emploi pour devenir berger en Provence, un métier qu’il apprivoisera en compagnie d’Élise, une fonctionnaire qui a quitté, elle aussi, son emploi.
Informations pratiques
Pour connaître la programmation complète et réserver des billets, les cinéphiles peuvent consulter la billetterie du Ciné-campus et de la scène étudiante en ligne.
Où?
Les films en salle sont présentés au Centre d'essai, situé au pavillon J.-A.-DeSève (2332, boulevard Édouard-Montpetit, 6e étage), dans une salle qui répond aux meilleurs standards de l’industrie du cinéma grâce à un projecteur 4K et un système sonore ambiophonique Dolby 7.1.
Prix d’entrée?
Le billet est au prix de 6 $ pour la communauté étudiante, de 7,50 $ pour la communauté employée de l’UdeM et de 8,50 $ pour le grand public. L’entrée est gratuite pour les enfants et adolescents de 17 ans et moins accompagnés d’un parent aux études à l’UdeM (toutes taxes incluses).