Grand écran, grands enjeux: des films engagés au Ciné-campus
- UdeMNouvelles
Le 11 février 2025
- Services à la vie étudiante
La saison bat son plein au Ciné-campus des Services à la vie étudiante. À l’affiche cet hiver, six films acclamés par la critique et ancrés dans l’actualité cinématographique.
Afin de poursuivre la saison en beauté jusqu’au 1er avril et de continuer à célébrer ses 75 ans, le Ciné-campus des Services à la vie étudiante de l'Université de Montréal propose six films qui ont le pouvoir de susciter les réflexions sur des thèmes importants de société, dont l'aide médicale à mourir (La chambre d'à côté), les identités de genre non conformes (Larry (iel)) et la jeunesse autochtone réclamant le droit à la reconnaissance (Ninan Auassat: nous, les enfants).
«La chambre d’à côté», un drame de Pedro Almodóvar
Le premier long métrage en anglais du plus connu des cinéastes espagnols, Pedro Almodóvar, raconte une grande amitié entre deux femmes (incarnées par Julianne Moore et Tilda Swinton), dont l’une s’apprête à mourir. La chambre d’à côté a remporté le Lion d’or du meilleur film à la Mostra de Venise.
Présenté au Ciné-campus les 18 et 19 février en version originale anglaise (The Room Next Door) avec sous-titres français, ce film est une réflexion sur l’aide médicale à mourir. Malgré un sujet qui peut paraître lourd, ce drame présente la vie, l’humain et l’amitié dans toute leur splendeur grâce à un scénario original et à l’esthétique éclatante remplie de couleurs vives propres au style d’Almodóvar.
«Mémoires d’un escargot», un film d’animation d’Adam Elliot
Lauréat du prix Cristal du meilleur film au Festival international du film d’animation d’Annecy, le drame Mémoires d’un escargot, d’une beauté à couper le souffle, est en nomination pour l’Oscar du meilleur film d’animation.
À l’affiche le 26 février seulement en version originale anglaise (Memoir of a Snail) avec sous-titres français, le film du réalisateur australien Adam Elliot raconte l’histoire de Grace Pudel, collectionneuse d'escargots et passionnée de lecture, dont la vie heureuse vole en éclats à la mort de son père. Arrachée à son frère jumeau Gilbert, elle atterrit dans une famille d'accueil à l'autre bout de l'Australie… La technique choisie pour ce film d’animation ajoute beaucoup à la charge émotive de l’histoire.
«L’amour ouf», un drame sentimental de Gilles Lellouche
Après une pause pour la semaine de lecture, le Ciné-campus reprend les 18 et 19 mars avec les projections de L’amour ouf, de Gilles Lellouche, un film français qui a dépassé les 4,9 millions d’entrées en France en 2024.
En nomination pour 13 César dont ceux de la meilleure actrice (Adèle Exarchopoulos), du meilleur acteur (François Civil), de la meilleure actrice dans un second rôle (Élodie Bouchez) et du meilleur acteur dans un second rôle (Alain Chabat), cette romance adolescente des années 1980 sur fond musical de Billy Idol, Prince et The Cure est décrit autant comme un film coup de foudre qu’un film coup-de-poing.
«Ninan Auassat: nous, les enfants», un documentaire de Kim O’Bomsawin
À l’affiche le 19 mars à l’occasion de la 10e Semaine Mitig, qui célèbre le rayonnement des perspectives et des savoirs autochtones, Ninan Auassat: nous, les enfants, réalisé par Kim O’Bomsawin, cinéaste documentariste, scénariste et productrice abénaquise, suit les parcours de trois groupes d’enfants des nations atikamekw, crie et innue lors d’un tournage de longue haleine qui s’est déroulé sur plus de six ans.
Ce documentaire, présenté en version originale française et anglaise avec sous-titres français, est un appel à l’action, à l’heure où la voix de la jeunesse autochtone résonne, réclamant le droit à la reconnaissance et à l’épanouissement.
«Une langue universelle», une comédie satirique de Matthew Rankin
Présenté pendant la Francofête les 25 et 26 mars, Une langue universelle est le film canadien qui a remporté le Prix du public de la Quinzaine des cinéastes au Festival de Cannes en 2024 et celui qui a fait partie des 15 longs métrages retenus dans la première sélection des finalistes pour l’Oscar du meilleur film international.
Le temps, la géographie et les identités se croisent, s’entrecroisent et s’entrechoquent dans cette comédie surréaliste et satirique de Matthew Rankin à l’affiche en version originale farsi et française.
«Larry (iel)», un documentaire de Catherine Legault
Projeté le 1er avril seulement, le documentaire Larry (iel) trace un portrait lumineux et engagé de la multiplicité complexe et souvent méconnue des identités de genre non conformes, de la diversité des corps, des défis inhérents à l’affirmation de soi et des expériences trans et non binaires.
Ce long métrage célébrant les personnes qui refusent la conformité suit Laurence Philomène, jeune photographe trans non binaire, qui nous fait partager sa réalité avec authenticité et vulnérabilité, grâce à une incursion privilégiée auprès de sa famille et de sa communauté.
À la suite de la projection, une ciné-causerie aura lieu en présence de la réalisatrice Catherine Legault et de Laurence Philomène alias Larry (iel).
Informations pratiques
Pour connaître la programmation complète et acheter des billets à l’avance, les cinéphiles peuvent consulter la billetterie du Ciné-campus et de la scène étudiante en ligne.
Où?
Les films sont présentés au Centre d'essai, situé au pavillon J.-A.-DeSève (2332, boulevard Édouard-Montpetit, 6e étage), dans une salle qui répond aux meilleurs standards de l’industrie du cinéma grâce à un projecteur 4K et un système sonore ambiophonique Dolby 7.1.
Prix d’entrée?
Le billet est au prix de 6 $ pour la communauté étudiante, de 7,50 $ pour la communauté employée de l’UdeM et de 8,50 $ pour le grand public. L’entrée est gratuite pour les enfants et adolescents de 17 ans et moins accompagnés d’un parent aux études à l’Université (toutes taxes incluses).