Les Grandes Retrouvailles 2025: l’UdeM en fête, l’UdeM en famille

Dès les premiers instants des 3^es Grandes Retrouvailles, un message clair s’est imposé: l’Université de Montréal est bien plus qu’un lieu d’études. C’est une communauté vivante, intergénérationnelle et plus unie que jamais. Tandis que la campagne L’heure est brave bat son plein, bénévoles, personnes diplômées, membres du personnel et leurs proches se sont réunis pour célébrer leur attachement à leur alma mater. Cette effervescence a aussi rayonné au-delà du campus: les Montréalaises et Montréalais se sont joints à la fête, renforçant le dialogue entre l’UdeM et la communauté.

Un coup d’envoi tout en musique et en émotion

Les Grandes Retrouvailles ont démarré avec la 11^e Conférence de la montagne, consacrée au pouvoir de la musique. Animée par Catherine Perrin, cette rencontre a réuni la pianiste Alexandra Stréliski, ambassadrice de la campagne L’heure est brave, et la professeure et neuropsychologue Isabelle Peretz. Ensemble, elles ont exploré avec sensibilité les liens entre art, science et émotions, qu’a illustrés une prestation vibrante du violoncelliste Yegor Dyachkov.

De la Révolution tranquille à l'intelligence artificielle: des retrouvailles mémorables

Malgré le froid et la pluie, une chaleur palpable régnait sous le chapiteau de la place Publique monté à l’occasion du Conventum des 40 ans et plus, moment fort des Grandes Retrouvailles. Pour certains, c’était l’occasion de renouer des liens tissés à l’époque où la Révolution tranquille battait son plein. Accolades émues, sourires sincères et un lancer de mortiers ont marqué cette réunion allant jusqu’à 67 ans de diplomation.

La mobilisation de plusieurs cohortes a été rendue possible grâce à l’engagement de bénévoles de la campagne L’heure est brave. C’est le cas d’Alexis Gerbeau, qui a rassemblé les diplômés et diplômées en mathématiques et statistique des années 1999 et 2002, et de Jean-Marc Léger, qui a réuni sa cohorte de sciences économiques de 1982. Celui-ci en a profité pour poser un geste significatif, annonçant un don de 100 000 $ au programme DataPreneur, destiné à la relève en intelligence artificielle.

Des facultés ouvertes sur le monde

La Faculté de médecine vétérinaire à Saint-Hyacinthe a pris part à la fête avec une ouverture exceptionnelle de ses installations, une première en 20 ans, accueillant plus de 2000 visiteurs. Sa clinique des toutous, destinée aux enfants, a affiché complet rapidement. Le Forum de l’innovation en santé de la faculté, avec ses ateliers scientifiques, ses simulateurs et ses vidéos immersives, a également connu une affluence record.

Un samedi aux couleurs de l'UdeM

Moment central des festivités, le Pique-nique en bleu s'est tenu le samedi 10 mai. Les anciennes et anciens et leur famille se sont retrouvés, vêtus aux couleurs de l’UdeM, autour d’une paella géante, d’un spectacle de flamenco et de souvenirs partagés.

Un peu plus tard, le quatre à sept festif a vu émerger les premières éclaircies de la fin de semaine, comme un clin d’œil du soleil à la fête en cours. Au campus MIL, les meneuses de claque et la drumline des Carabins ont donné le ton à cette fin de journée qui a accueilli des prestations étudiantes de la Faculté de musique, des camions de cuisine de rue et un joyeux mélange de générations: enfants sur les épaules, bières et poutines partagées, danses spontanées.

Le Grand Concert: Mike Clay et Les Trois Accords font vibrer le campus MIL

Clou de la journée (et de ces quatre jours de festivités), le Grand Concert a rassemblé près de 3500 personnes. L’ambiance y était électrisante. Assurant la première partie, l’artiste Mike Clay a vécu un moment personnel marquant: son tout premier concert solo, qu’il a immortalisé en photographiant la foule… pour sa mère, présente sur place.

Puis, ce fut au tour du groupe Les Trois Accords de faire vibrer le campus MIL. Quand le chanteur a demandé à tous les diplômés et étudiants de lever la main, une vague de bras s’est formée aussitôt: ils étaient là, nombreux et fiers. Dès les premières notes de Corinne jusqu’à l’unisson final sur Saskatchewan, le public a chanté, dansé, célébré. Parmi les spectateurs, certaines personnes avouaient ne pas bien connaître les artistes… mais se surprenaient à chanter en chœur, portées par l’énergie contagieuse du groupe et l’enthousiasme de la foule.

Le groupe a même souligné que CISM 89,3 FM, la radio étudiante de l’UdeM, avait été la première à faire jouer ses chansons, ajoutant que l’Université avait ainsi été un tremplin pour la carrière de la formation.

De petits gestes qui font les grands

Et comme «se réjouir» rime avec «agir», toute cette journée de fête a été placée sous le signe de l’écoresponsabilité. Plusieurs acteurs clés ont ainsi permis à l'UdeM d'en réduire l'impact environnemental: après avoir consommé boissons et repas, les participants étaient invités à rapporter les contenants au kiosque Retournzy; parallèlement, Écho-Logique veillait à ce que les déchets soient jetés dans les bonnes poubelles et pesés pour évaluer l'impact de l'évènement en prévision de celui de l’an prochain. Et tout le monde a joué le jeu!

Derrière ces petits actes se cache un symbole plus fort qu’il en a l’air. Un symbole qui aura traversé toute cette semaine de retrouvailles. En répondant présentes à l’appel lancé par l’UdeM, en donnant pour ses causes, en se pressant dans ses réunions de cohortes, dans ses salles de conférence ou devant ses scènes musicales, les 7000 personnes présentes ont fait quelque chose d’important pour l'avenir: un geste d’engagement.

À l’année prochaine!

De la conférence inaugurale au Grand Concert en passant par les retrouvailles des diplômées et diplômés et les moments festifs et rassembleurs pour toutes les communautés de l’UdeM, leur famille ainsi que les Montréalaises et Montréalais invités à nous rejoindre, ces 3^es Grandes Retrouvailles ont démontré une chose essentielle: l’UdeM est un lieu où le passé, le présent et l’avenir s’entrelacent. On se donne rendez-vous pour la quatrième édition du 6 au 9 mai 2026!