Depuis plusieurs années, un ambitieux programme de modernisation de l’admission est en cours à l’Université de Montréal, désigné par l’acronyme PIMA (Programme institutionnel de modernisation de l’admission).
Un jalon important a été posé cet été avec le lancement du volet touchant à l’exigence de français à l’admission (PIMA-fr), qui s’appliquera dès le trimestre d’hiver 2026 pour les programmes de premier cycle et certains programmes des cycles supérieurs.
Il sera dorénavant plus aisé pour les candidates et candidats n’ayant pas fait leurs études entièrement en français de s’inscrire aux programmes de leur choix.
«L’objectif du projet était à la fois de réduire les barrières à l’admission et de soutenir la réussite étudiante, précise Chantal Pharand, vice-rectrice principale adjointe. Par conséquent, on offrira un plus grand soutien en français, notamment par l’obligation de suivre des cours d’appoint pour les étudiants et les étudiantes dont les compétences dans ce domaine présenteraient quelques lacunes.»
Grâce à des interfaces plus conviviales mises en ligne cet été, il est désormais plus simple de connaître la marche à suivre pour satisfaire à l’exigence de français selon la langue des études antérieures et le programme visé, de connaître les seuils requis aux tests et de savoir si un ou deux cours de français pourraient être requis durant la première année d’études.