Une nouvelle exigence de français à l’admission

Par UdeMNouvelles
En 5 secondes Dès l’hiver 2026, il y aura à l’Université de Montréal une nouvelle exigence de français à l’admission dans le but de mieux accompagner les étudiants et étudiantes dans leur parcours de formation.
Il sera dorénavant plus aisé pour les candidates et candidats n’ayant pas fait leurs études entièrement en français de s’inscrire aux programmes de leur choix.

Depuis plusieurs années, un ambitieux programme de modernisation de l’admission est en cours à l’Université de Montréal, désigné par l’acronyme PIMA (Programme institutionnel de modernisation de l’admission). 

Un jalon important a été posé cet été avec le lancement du volet touchant à l’exigence de français à l’admission (PIMA-fr), qui s’appliquera dès le trimestre d’hiver 2026 pour les programmes de premier cycle et certains programmes des cycles supérieurs.

Il sera dorénavant plus aisé pour les candidates et candidats n’ayant pas fait leurs études entièrement en français de s’inscrire aux programmes de leur choix. 

«L’objectif du projet était à la fois de réduire les barrières à l’admission et de soutenir la réussite étudiante, précise Chantal Pharand, vice-rectrice principale adjointe. Par conséquent, on offrira un plus grand soutien en français, notamment par l’obligation de suivre des cours d’appoint pour les étudiants et les étudiantes dont les compétences dans ce domaine présenteraient quelques lacunes.»

Grâce à des interfaces plus conviviales mises en ligne cet été, il est désormais plus simple de connaître la marche à suivre pour satisfaire à l’exigence de français selon la langue des études antérieures et le programme visé, de connaître les seuils requis aux tests et de savoir si un ou deux cours de français pourraient être requis durant la première année d’études.

 

Une prise en compte de l’amélioration en continu

Autre grande nouveauté, les candidats et candidates peuvent continuer à améliorer leurs compétences en français et soumettre plus d’un résultat de test afin de répondre à l’exigence ou d’alléger avant la date limite leur nombre de cours d'appoint devant être suivis. 

«Il s’agit d’un outil qui informe les candidates et les candidats du niveau de compétence nécessaire pour entreprendre les études dans le programme de leur choix et qui les invite à parfaire leurs compétences langagières en français tout au long de leur parcours, y compris après leur admission à l’UdeM», explique Etleva Vocaj, directrice d’UdeM français.

Loin d’être figée dans le temps, la progression en français est alors considérée comme une évolution continue.

Pour appuyer cette refonte, le Centre étudiant offre un meilleur suivi des résultats et une gestion plus fine des différents scénarios d’admission. Les équipes sont ainsi mieux outillées pour traiter les dossiers selon les profils variés des candidates et des candidats et évaluer avec plus de précision la maîtrise du français.

Un travail en équipe sur plusieurs années

Le volet PIMA-fr est le fruit d’une longue collaboration entre plusieurs unités de l’UdeM qui ont mis leurs expertises en commun. Le groupe de travail constitué pour mener des réflexions autour de la révision des critères de français à l’admission a réuni des équipes des Technologies de l’information (Gestion académique et Communications numériques et services à la communauté), du Service de l’admission et du recrutement, d’UdeM français, des Études supérieures et postdoctorales, de l’École de français de la Faculté de l’apprentissage continu, du Bureau du registraire, de la Direction des ressources humaines ainsi que les représentants des différentes facultés de l’UdeM.

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