Les stages s’internationalisent en médecine

Geneviève Bouchard, Jean-François Gobeil et Pascal Barrette

Geneviève Bouchard, Jean-François Gobeil et Pascal Barrette

En 5 secondes

Le Prix d’excellence pour l’internationalisation des programmes a été décerné à Jean-François Gobeil, Pascal Barrette et Geneviève Bouchard, de la Faculté de médecine.

«L’enseignement de la médecine doit plus que jamais s’inscrire dans la vision d’un monde interdépendant, où les enjeux socioéconomiques, sanitaires et environnementaux ne trouveront d’issues favorables que par la force de la collaboration», affirme Hélène Boisjoly, doyenne de la Faculté de médecine de l'Université de Montréal.

Répondant parfaitement à cette mission, la Direction de l’externat de la Faculté de médecine a développé l’offre de stages à l’étranger dans le cadre du programme d’études médicales de premier cycle. Jean-François Gobeil, médecin et directeur de l’externat de la faculté, Pascal Barrette, coordonnateur à la gestion des études, et Geneviève Bouchard, alors directrice du cabinet de la doyenne, des communications et des relations internationales, ont travaillé à une plus grande mobilité sortante des étudiants et des étudiantes.

Peu d’étudiants à l’extérieur du pays jusqu’alors

Jusqu’en 2011, seuls quelques étudiants et étudiantes de la faculté se prévalaient d’une expérience de formation clinique à l’étranger. Bien souvent, ils avaient trouvé leur milieu de stage par eux-mêmes et organisé leur séjour par leurs propres moyens. Les obstacles rencontrés étaient souvent nombreux et les succès mitigés.

Depuis le début du projet, 13 ententes de collaboration interuniversitaire avec des facultés de médecine de neuf pays ont été signées, faisant passer leur nombre de 3 en 2011 à 16 en 2020. Ces trois dernières années, les ratifications d’ententes ont bondi de 45 %.

En outre, depuis 2015, la Direction de l’externat permet aux étudiants et étudiantes d’effectuer non plus 8, mais jusqu’à 12 semaines de stages cliniques à option dans un des nombreux milieux affiliés à une université reconnue.

Adoption d’une approche de «guichet unique»

Pour accroître l’efficacité du processus de mobilité étudiante, toutes les communications entre les universités partenaires passent par une seule personne. Le coordonnateur à la gestion des études est l’unique intermédiaire entre l’étudiant et le milieu d’accueil pour l’ensemble des démarches à accomplir en vue d’un stage à l’étranger, soit de la demande de stage à sa confirmation en passant par l’obtention de certains documents officiels et les demandes de bourses.

Élaboration d’outils d’orientation pour les étudiants

Des pages Web ont été créées pour donner des renseignements complémentaires sur les stages d’externat à l’étranger. Des conférences-midi et des kiosques d’information permettent également d’en apprendre plus sur ces stages et de poser des questions.

«Je salue l’audace, le professionnalisme, la patience et l’engagement des membres de la Direction de l’externat dans la mise en place de ce projet innovant pour notre faculté. Alors qu’ils n’étaient que 3 % en 2011-2012 à se prévaloir d’un stage crédité à l’étranger, plus de 16 % des externes ont choisi cette option en 2018-2019. Nous avons quintuplé notre mobilité sortante. Un exploit!» conclut Hélène Boisjoly.

L’enseignement de la médecine doit plus que jamais s’inscrire dans la vision d’un monde interdépendant, où les enjeux socioéconomiques, sanitaires et environnementaux ne trouveront d’issues favorables que par la force de la collaboration. — Hélène Boisjoly