Répondre aux besoins de la communauté lavalloise
- UdeMNouvelles
Le 25 janvier 2021
- Martine Letarte
Le campus de l’Université de Montréal à Laval fête ses 10 ans.
Le campus de l’Université de Montréal à Laval célèbre son 10e anniversaire. Créé pour répondre aux besoins de la communauté, il propose maintenant 16 programmes d’études complets dans des secteurs d’activité où les postes à pourvoir sont nombreux à Laval. Avec près de 4000 personnes diplômées en 10 ans, le campus de Laval accueille environ 5000 étudiants et étudiantes par session. Louise Béliveau, vice-rectrice aux affaires étudiantes et aux études de l’UdeM, fait le bilan de l’intégration du campus dans le paysage lavallois.
Alors qu’on célèbre les 10 ans du campus de Laval, quels sont vos constats?
Lorsque nous avons ouvert le campus, nous voulions vraiment répondre aux besoins de la population et nous avons choisi les programmes à offrir en conséquence. Nos cohortes sont remplies et ce succès n’est pas venu réduire la taille de nos cohortes à Montréal. Nous ne sommes donc pas devant un déplacement d’étudiants et d’étudiantes de Montréal vers Laval. Sur toute la Rive-Nord, nous avons donc amélioré l’accessibilité à des programmes dans des domaines où les besoins sont importants, comme sciences infirmières et enseignement. Nous offrons aussi plusieurs certificats très populaires, comme en intervention psychosociale.
Au-delà des cours, quels services le campus de Laval propose-t-il à la communauté?
Il y a la Clinique satellite de neuropsychologie, qui est ouverte à la population. Elle offre des services d’évaluation et d’intervention neuropsychologiques, notamment pour les problèmes d’apprentissage, d’adaptation et de comportement, ainsi que pour le trouble du spectre de l’autisme et le trouble dégénératif. Des activités sont aussi organisées, telles que les conférences et ateliers des Belles Soirées. Il est également possible pour des organismes de louer des locaux, surtout les soirs et les fins de semaine. De plus, des liens se sont tissés avec le Collège Montmorency, situé juste en face. Nous avons par exemple des laboratoires qui peuvent accueillir certains de ses étudiants et étudiantes pour des expérimentations.
Le campus de Laval offre-t-il aussi de la formation sur mesure aux entreprises?
Bien sûr! Les entreprises peuvent contacter la direction de la formation continue, qui travaille avec les différentes facultés de l’UdeM pour répondre à leurs besoins précis.
L’année 2020 a demandé une grande capacité d’adaptation à toute la société, y compris aux universités, qui ont dû déployer l’enseignement à distance à grande échelle. Cela va-t-il rester ainsi?
L’UdeM, à Montréal comme à Laval, ne deviendra pas une université à distance. Même en ce moment, des activités impossibles à réaliser de façon virtuelle se déroulent dans des laboratoires, par exemple en sciences infirmières. Dès que ce sera permis, on recommencera à offrir le plus de cours possible en présentiel. C’est important que les étudiants et étudiantes se retrouvent et puissent vivre des situations d’apprentissage ensemble. Mais c’est certain qu’on tirera profit de ce qu’on a appris pendant la pandémie. Il est fort probable qu’il y aura plus de cours hybrides pour faciliter la gestion des horaires et parce que les membres du personnel enseignant ont appris à utiliser des outils pédagogiques en ligne très pertinents et qu’on voudra garder.
Quels sont les éléments nouveaux sur le campus de Laval?
Les laboratoires pour les infirmières praticiennes spécialisées et infirmiers praticiens spécialisés. Le gouvernement du Québec mise beaucoup sur eux pour aider le réseau de la santé et l’UdeM en forme un nombre important. Depuis cet hiver, nous utilisons la réalité virtuelle pour simuler leur environnement professionnel et ainsi enrichir leur formation. Nous aurons aussi dans ce centre de simulation un lieu consacré aux soins palliatifs et de fin de vie. Les besoins en matière de formation dans le domaine sont grands.
Quel est votre souhait pour l’avenir du campus de Laval?
Qu’il continue de répondre aux besoins du territoire qu’il dessert et qu’on poursuive l’établissement de liens forts avec nos partenaires, principalement dans les réseaux de la santé et de l’éducation.