Un nouveau vice-recteur aux relations avec les diplômés et à la philanthropie

Michael Pecho

Michael Pecho

En 5 secondes

Le Conseil de l’Université de Montréal a nommé Michael Pecho au poste de vice-recteur aux relations avec les diplômés et à la philanthropie.

C’est un diplômé en droit de l’UdeM, Michael Pecho, qui a été choisi pour succéder à Raymond Lalande à titre de vice-recteur aux relations avec les diplômés et à la philanthropie.

Michael Pecho apporte une expérience de plus de 20 ans en gestion philanthropique. Il a occupé des fonctions de haut niveau à la Fondation de l’Hôpital de Montréal pour enfants, la Fondation de l’Institut national de la recherche scientifique et l’Institut-hôpital neurologique de Montréal ainsi qu’à l’Université McGill, où il était jusqu’à récemment directeur général des dons exceptionnels – Avancement universitaire.

Cette nomination est pour lui une occasion de jouer un rôle important dans la prochaine phase de développement d’un établissement qui a beaucoup évolué depuis son passage comme étudiant au début des années 90. «L’UdeM se compare aujourd’hui aux plus grandes universités internationales. Son potentiel de croissance en matière de philanthropie et d’engagement des diplômés est donc énorme», dit-il.

Qu’est-ce qui vous a amené à faire carrière dans le domaine de la philanthropie?

J’ai toujours eu le désir de changer le monde, mais je suis tombé dans l’univers de la philanthropie par hasard. C’est en accompagnant mon amoureuse – qui est aujourd’hui ma femme – au Sénégal que je me suis retrouvé à faire des collectes de fonds pour l’UNICEF auprès des entreprises locales. Deux années plus tard, j’ai été muté au siège de l’organisme à New York, où j’ai fait mes premières armes auprès des grandes fondations. J’ai alors constaté que beaucoup d’avocats travaillent en gestion philanthropique. L’essentiel du travail consiste en effet à réunir des faits, préparer des argumentaires et plaider sa cause!

Comment voyez-vous évoluer la philanthropie universitaire dans les prochaines années?

Je crois qu’elle a de belles années devant elle. Pour les philanthropes, les universités se présentent comme des choix d’investissement des plus intéressants: on ne les voit plus seulement comme les gardiennes du savoir, mais comme des lieux où l’on trouve des solutions concrètes aux enjeux les plus pressants. Et pour des universités qui cherchent à diversifier leurs sources de revenus, la philanthropie représente un apport crucial, d’autant plus que les dons servent souvent de levier pour aller chercher des subventions publiques et entreprendre des projets d’envergure.

Que comptez-vous faire pour nourrir la relation que l’UdeM entretient avec ses diplômés et diplômées?

Le vice-recteur Raymond Lalande a fait un travail extraordinaire pour développer l’appartenance à l’UdeM et je compte poursuivre dans cette voie. Je souhaite amener plus loin cette relation par un engagement plus grand de nos diplômés et diplômées dans la mission de l’Université. Nous pouvons les consulter sur des questions de recherche et d’enseignement ou leur offrir de participer à différents projets comme des programmes de mentorat. Tout est possible. Je vois notre réseau de personnes diplômées comme une force à organiser et à mobiliser pour agir sur le monde et réaliser de grandes choses.