Changements climatiques à l’ordre du jour

Les recteurs des universités membres de l’Alliance U7+, issus de 11 pays, ont voté en faveur d’une déclaration où ils reconnaissent que les changements climatiques sont un enjeu mondial et qu’ils représentent de sérieuses menaces à l’environnement, à la santé humaine, à la sécurité de la planète et à la stabilité économique. L’Alliance reconnaît aussi que les répercussions des changements climatiques sont beaucoup plus grandes chez les populations vulnérables, qu’elles entraînent souvent le déplacement de milliers de gens, de l’insécurité alimentaire et la perte de vies humaines.

«Par leur mission de recherche et d’enseignement, les universités sont des endroits de premier plan pour élaborer des solutions à ces enjeux mondiaux, comme elles peuvent être des acteurs de changement. Alors que les travaux de la COP26 débuteront à Glasgow dans quelques jours, je joins ma voix à celle de mes collègues et je confirme l’appui de l’UdeM à la réalisation d’actions concrètes qui donneront suite aux recommandations formulées à l’issue de l’importante conférence du GIEC [Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat]», indique le recteur, Daniel Jutras.

Rappelons que l’Alliance U7+ réunit plus de 45 établissements universitaires des pays du G7 et d’autres pays du monde qui réfléchissent sur des actions tangibles à mettre en place devant l’urgence posée par les grands défis contemporains. D’ailleurs, l’UdeM dirige un projet spécial en lien avec l’intelligence artificielle au sein de l’Alliance. Il s’agit du premier regroupement international de dirigeants universitaires visant à structurer et à renforcer leur action à l'échelle de la planète. Ensemble, ils font le point sur les responsabilités civiques et sociales uniques de leurs campus et s'engagent à prendre des mesures concrètes au nom de leur établissement pour s’attaquer aux défis les plus pressants du monde sur les plans régional, national et mondial.