Stéphanie Dollé, doctorante en sciences infirmières

Stéphanie Dollé

Stéphanie Dollé

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En cette semaine des collations des grades, Stéphanie Dollé, diplômée en sciences infirmières, option Soins et santé, nous parle de son parcours de formation.

Infirmière clinicienne en pratique avancée, volet soins aux malades en phase critique, au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Nord-de-l’Île-de-Montréal depuis près de six ans, Stéphanie Dollé a soutenu avec succès sa thèse de doctorat en sciences infirmières le 19 mai dernier.

En plus d’exercer la profession d’infirmière depuis 1992, elle a obtenu un diplôme de maîtrise en bioéthique de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal en 2011. Allons à la rencontre d’une personne qui a valorisé l’éducation tout au long de son parcours professionnel!

Qu'est-ce que ça vous fait d'avoir terminé vos études?

Je suis abasourdie, car je n’arrive pas encore à réaliser que j’ai concrétisé un rêve et même plus que cela. Mon souhait initial était d’aller à l’université, mais je ne pensais jamais pouvoir me rendre au doctorat.

Quel est l’objet de votre thèse?

L’objet de ma thèse est l’étude de l’expérience de soins vécue par des infirmières d’unités de soins intensifs auprès de patients cérébrolésés et de leurs proches lorsque l’arrêt de traitement devient une option. Le but était de décrire et de comprendre cette expérience.

Que retenez-vous de votre passage à l’Université?

À l’université, des personnes issues de différents horizons avec différentes perspectives se côtoient autour d’un point commun, soit une thématique d’étude qui les anime.

De ce fait, le passage à l’université permet à la fois d’entraîner le cerveau social, d’acquérir des habiletés intellectuelles et d’encourager le vagabondage mental en ayant le privilège de partager des idées en toute liberté avec les autres, autant le personnel enseignant que les étudiants et étudiantes.

Comment entrevoyez-vous les défis qui vous attendent, par exemple dans le cadre de votre travail?

Ce brassage d’idées, ces réflexions, ces apprentissages en groupe me manquent déjà. D’autant plus qu’il peut être difficile de retrouver de telles occasions dans les milieux professionnels. Comment faire face à ce défi, soit trouver ou retrouver un milieu où règne une culture d’apprentissage et de partage d’idées? En retournant à l’Université peut-être!