Célébration des réussites étudiantes autochtones

En 5 secondes

La 3e Cérémonie des réussites étudiantes autochtones a célébré la créativité, le courage, le talent et la détermination de nos étudiants et étudiantes autochtones.

La 3e Cérémonie des réussites étudiantes autochtones a eu lieu virtuellement le 24 novembre dernier et a rassemblé des étudiants et étudiantes ainsi que leurs proches, des leaders autochtones, des donateurs et donatrices de même que des membres de la direction de l’Université de Montréal, dont Françoise Armand, secrétaire générale associée, responsable de l’équité, de la diversité et de l’inclusion ainsi que des relations avec les Premiers Peuples.

Au programme de cette soirée de reconnaissance organisée par les Services à la vie étudiante: l’accueil des membres de la communauté étudiante autochtone de l’automne 2021, la mise en valeur de leurs diverses réussites et la remise des bourses autochtones de l’Université.

L’objectif de cette soirée était double:

  • souligner la motivation, la persévérance, l’engagement et les succès des membres de la communauté étudiante autochtone de l’UdeM;
  • faire connaître l’importance et les répercussions significatives de la contribution des philanthropes aux projets d’études de ces étudiants et étudiantes.

«Le terme réussites étudiantes autochtones est employé au pluriel pour démontrer que la réussite scolaire chez les Premiers Peuples peut prendre diverses formes, a mentionné Samuel Rainville, conseiller principal aux relations avec les Premiers Peuples à l’Université. Depuis la première cérémonie, nous avons toujours tenu à mettre en lumière les réalisations de notre communauté étudiante autochtone. Pour moi, notre plus grande réussite, c’est la force collective de notre fierté culturelle.»

Après l’ouverture officielle de la cérémonie par Oscar Kistabish, aîné anichinabé de la communauté de Pikogan et président du Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or, Elizabeth Perez, directrice des ressources socioéconomiques des Services à la vie étudiante, ainsi que Daniel Jutras, recteur de l’UdeM, ont pris la parole. M. Jutras a d’ailleurs tenu à prononcer son discours en innu-aimun, une attention grandement appréciée par l’auditoire.

Ghislain Picard, chef de l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador, a pour sa part salué les efforts faits par ceux et celles qui sont présentement sur les bancs de l’Université: «Ça prend toujours une bonne dose d’encouragement lorsqu’on est aux études, ça nous permet de continuer. Ultimement, l’éducation est une composante importante d’une grande sphère qui inclut notamment notre autonomie, notre autodétermination comme peuple.»    

Le diplômé et lieutenant-général Jocelyn Paul (anthropologie 1992), commandant adjoint du Commandement de forces interarmées de l’OTAN à Naples, a aussi adressé quelques mots d’encouragement aux étudiants et étudiantes autochtones: «Soyez fiers de qui vous êtes et, à l’Université, ouvrez et cultivez votre esprit. Si parfois vous vous découragez, prenez une pause, allez chercher des ressources et des conseils. Ne vous laissez pas abattre, persévérez et vous réussirez.» La soirée a également été l’occasion de souhaiter la bienvenue à de nouveaux étudiants et étudiantes autochtones, dont Sheryl-Lee Verreault, récemment diplômée d’un cégep autochtone, le Collège Kiuna.

En plus de proposer une prestation musicale de l’artiste attikamek Sakay Niquay, la soirée a officialisé la remise des bourses et prix suivants:

  • le prix Claude-Kistabish à Samuel Émond-Robertson;
  • la Bourse de la Famille Ricci pour les étudiants autochtones à Myriam Boivin-Néashit;
  • la Bourse du Fonds FAVE pour les étudiants et étudiantes de la Faculté de l’éducation permanente à Juliana Quitich;
  • les bourses Mary Two-Axe Earley à Frédérique Gauthier-Bisaillon et à Kate Richard;
  • la bourse UdeM – Premiers Peuples à Louis-Philippe Boivin Grenon;
  • les bourses Dialogue Premiers Peuples et d’accessibilité aux études supérieures Mary Two-Axe Earley à Mélanie Napartuk.

La lauréate Mélanie Napartuk, étudiante à la maîtrise en nutrition, a tenu à remercier par vidéo les donatrices et donateurs: «En plus d’alléger le fardeau financier que représentent les études universitaires, cette bourse m’a permis de m’occuper de projets pour sensibiliser la communauté étudiante à la réalité des Premiers Peuples.»

C’est d’ailleurs cette sensibilisation à la réalité et à la vitalité des cultures autochtones qui inspire Marie-Josée Hébert, donatrice de la bourse Dialogue Premiers Peuples, vice-rectrice à la recherche, à la découverte, à la création et à l’innovation ainsi que professeure à l’UdeM: «Je suis convaincue qu’on peut s’assurer d’appuyer respectueusement, mais avec beaucoup plus d’actions, cette vitalité des cultures autochtones. On a besoin de la créativité, du courage, de la détermination, du talent de nos étudiants et étudiantes autochtones, et j’ose espérer que cette bourse aidera à créer un chemin vers un dialogue et un respect mutuel entre les communautés.»