Danse Université de Montréal présente «Fabula», une chorégraphie de Geneviève Lauzon

Raphaëlle Dumont-Ramel (étudiante en sociologie)

Raphaëlle Dumont-Ramel (étudiante en sociologie)

Crédit : Jonathan Latour-Lavoie

En 5 secondes

La troupe présente, au travers de neuf solos de danse contemporaine, une réflexion autour de la vulnérabilité, l’émancipation et la prise de confiance en soi.

La chorégraphe Geneviève Lauzon plonge le public dans une salle blanche, territoire aseptisé où ce sentiment de vulnérabilité à la fois déstabilisant et euphorisant est au centre de la recherche. Tel un laboratoire d'histoires, la scène se transforme en page blanche laissant les interprètes de Danse Université de Montréal se dévoiler à leur façon. Neuf femmes, neuf solos, neuf nuances d'une Fabula dans laquelle chacune présente sa couleur et son individualité. Portées par la force du groupe et la prise de risque, ensemble elles observent, décortiquent, modifient le mouvement qui devient lecture et analyse de cette vulnérabilité.

«L’art se nourrit des émotions de l’artiste et de celles des autres par les échanges et les relations, affirme Geneviève Lauzon. La danse contemporaine reflète la fragilité, la beauté, la simplicité comme la complexité de ce monde. Du quotidien à la scène, l'humain autant que l'artiste est vulnérable.»

Pour la chorégraphe, «le spectacle Fabula donne la parole aux jeunes femmes d’aujourd’hui qui forgent le futur de notre société. Cette pièce met de l’avant leurs questionnements, leurs réflexions sur des situations actuelles et passées. De façon poétique et abstraite, elles vous emporteront dans une panoplie d'émotions propres à la quête d’émancipation. De l’amour au deuil, de l’anxiété à la prise de risque, c’est un tableau de notre époque moderne qui défilera devant vos yeux».

La chorégraphe

Titulaire d'un baccalauréat en danse contemporaine de l'UQAM, Geneviève Lauzon est chorégraphe, interprète et enseignante. De 2013 à 2019, elle a travaillé pour la compagnie Sursaut, dont les œuvres jeune public l'ont amenée à performer à travers le Canada et à l'étranger. Artiste polyvalente, elle a collaboré avec différentes compagnies et divers chorégraphes de Montréal dont Les Archipels, Foolish Operations, projet HELMUT et Philippe Dandonneau à des projets scéniques et in situ. Elle s'illustre dans des pièces alliant danse contemporaine, danses urbaines, gigue contemporaine, jazz et danse-théâtre sur plusieurs scènes montréalaises.

En tant que chorégraphe, Geneviève Lauzon s'intéresse à la relation à l'espace et au spectateur qu'elle met de l'avant dans ses projets, dont le duo MOi | iOT présenté au Québec et en France. En 2020, elle a amorcé la création d'une première œuvre solo ayant un volet hors les murs et un volet en salle.

Le spectacle Fabula est sa deuxième chorégraphie pour la troupe Danse Université de Montréal.

Une distribution aux horizons différents

La distribution de Fabula est formée de neuf étudiantes issues de divers horizons disciplinaires:

  • Valentine Aubert (études féministes),
  • Shannon Corbeil (droit),
  • Shan Corriveau (droit),
  • Marie-Eve Drolet (études cinématographiques),
  • Marie-Kim Duchesne (sciences biologiques),
  • Raphaëlle Dumont-Ramel (sociologie),
  • Juliette Foucault (sciences infirmières),
  • Eléonore Paul (études féministes, des genres et des sexualités),
  • Ève Xiao (biochimie).

En savoir plus

Le spectacle sera présenté les 31 mars, 1er et 2 avril à 20 h au Centre d’essai (salle B-6420) du pavillon J.-A.-DeSève, 2332, boulevard Édouard-Montpetit. Les billets seront vendus à l'entrée de la salle dès 18 h 45 le soir du spectacle au prix de 10 $. L’inscription en ligne est obligatoire pour acheter ses billets.