Une étudiante de l’Université de Montréal boursière doctorale d’une université britannique

Myriam Prasow Émond

Myriam Prasow Émond

Crédit : Caroline Perron

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Myriam Prasow-Émond, étudiante en physique, a été sélectionnée par l’Imperial College London pour recevoir l’une de ses prestigieuses bourses doctorales.

L’étudiante de maîtrise en physique à l’Université de Montréal Myriam Prasow-Émond a obtenu l’une des bourses doctorales de l’Imperial College London, une université britannique renommée. En plus du financement intégral de ses droits de scolarité, elle obtiendra, pour ses trois premières années d’études, deux allocations annuelles: la première de 21 800 £ pour couvrir ses frais de subsistance et la seconde de 2000 £ pour assurer ses dépenses personnelles. Elle bénéficiera également d’un soutien personnalisé et aura l’occasion de participer à des activités spécialement conçues pour les boursiers et boursières de l’établissement.

Dès septembre, elle travaillera à son projet doctoral en collaboration avec le Grantham Institute – Climate Change and the Environment, l’un des instituts de l’université anglaise. Son but sera de concevoir des outils visant à aider les petits États insulaires en développement dans leur lutte contre les changements climatiques. L’apprentissage automatique et les données satellites feront notamment partie de son arsenal.

Étudiante engagée, Myriam Prasow-Émond n’en est pas à ses premières distinctions. Elle a reçu, en 2019, l’un des prix Excelle Science du concours Chapeau, les filles! du ministère de l'Économie et de l'Innovation du Québec ainsi qu’une bourse d’excellence à la maîtrise d’IVADO, l’Institut de valorisation des données, en 2020. Elle a aussi figuré, de 2017 à 2020, sur la liste d’honneur du doyen de la Faculté des arts et des sciences de l’UdeM. Auxiliaire d’enseignement, elle est trésorière du Syndicat des étudiantes et étudiants salariés de l'Université de Montréal et membre de l’Institut de recherche sur les exoplanètes, où elle travaille à l’étude des systèmes planétaires d’environnements extrêmes sous la supervision de sa directrice de recherche, Julie Hlavacek-Larrondo.