Catherine Bouchard, comme un canard sur l’eau

Catherine Bouchard, technicienne en coordination du travail de bureau à la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal

Catherine Bouchard, technicienne en coordination du travail de bureau à la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal

Crédit : Amélie Philibert | Université de Montréal

En 5 secondes

Calme et organisée au premier abord, la technicienne en coordination du travail de bureau multiplie les stratégies pour s’assurer que tout ce qu’elle entreprend fonctionne comme sur des roulettes.

Catherine Bouchard se décrit comme une femme d’action. Avec un sens aigu de l’organisation et de la planification, la technicienne en coordination du travail de bureau (TCTB) à la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal se plaît à repenser les procédures existantes et à revoir les façons de faire.

Qu’il s’agisse de simplifier des pratiques, de créer des formulaires pour travailler plus efficacement ou d’aider à la mise en place de nouveaux projets, elle n’hésite pas à remanier les stratégies utilisées par le passé. «Je suis une maniaque de l’organisation et je suis douée pour structurer les choses, admet-elle. Dès ma première journée à la faculté, mon bureau était organisé, avec mes plantes et mes cadres photo bien en place. Je ne perds pas de temps; j’aime la sensation du devoir accompli.»

À l’emploi de l’UdeM depuis 2013, cette native de l’Abitibi rêvait de travailler dans le domaine de l’hôtellerie, ce qu’elle a fait pendant cinq ans à titre de coordonnatrice d’évènements. «Ce que j’aimais de ce métier, c’est cette vision où, lorsqu’on entre dans un hôtel, tout à l’air calme et serein, mais dès qu’on franchit les portes des bureaux et des cuisines, tout le monde court et s’affaire. C’est un peu à l’image d’un canard. En surface, il a l’air posé alors que, sous l’eau, il pédale comme un fou», mentionne-t-elle.

Cette vision du travail, elle l’a retrouvée lorsqu’elle a été TCTB au Département de médecine de famille et de médecine d’urgence (DMFMU), de 2016 à 2022. Étant l’une des principales responsables des journées annuelles du département, des journées académiques, des entrevues d’admission et des journées d’érudition, elle se plaisait à prendre part à l’organisation d’activités demandant une préparation minutieuse. «J’adorais m’occuper de l’évènementiel. C’était vraiment un poste de rêve», dit-elle.

Petit monde, grandes rencontres

Si sa carrière à l’UdeM est parsemée de rencontres significatives, Catherine Bouchard avoue qu’il y a une personne en particulier qui l’a marquée, soit sa gestionnaire au DMFMU. Le départ de cette dernière pour la Faculté de pharmacie est d’ailleurs l’une des raisons qui l’ont décidée à quitter le poste qu’elle chérissait tant. «Je lui disais souvent que, si elle prenait sa retraite, je quitterais l’Université. Elle a vraiment un don pour la gestion du personnel. Nous savions que sa porte était toujours ouverte pour nous épauler. Lorsqu’elle a annoncé son départ du département, beaucoup ont pleuré», note celle qui a réussi à obtenir un poste de TCTB en pharmacie quelques mois à peine après le départ de sa gestionnaire. «J’étais la première sur la liste, j’ai été chanceuse», remarque-t-elle.

Toutes deux travaillent donc à nouveau ensemble et mettent déjà à profit leur collaboration. «Présentement, nous planchons entre autres sur la réorganisation du service de partage de fichiers DocUM. On nous a également confié l’implantation d’un projet pilote à l’image des cafés connexion de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie de l’UdeM, où des rencontres de 15 minutes sont organisées entre les chercheurs, les professeurs et les employés administratifs de différentes équipes», explique Catherine Bouchard.

Celle qui a gardé contact avec d'anciennes et anciens collègues, dont l’un qui est aujourd’hui son meilleur ami, est consciente de l’importance d’établir de bonnes relations au travail. Elle souligne également qu’il ne faut pas avoir peur d’échanger avec les gens et de demander conseil. «Si je n’avais pas parlé à ma gestionnaire de mes champs d’intérêt, jamais il ne m’aurait été possible d’obtenir les tâches que j’aimais tant au DMFMU. Il faut donc oser proposer de nouvelles idées et partager ses bonnes pratiques. On ne sait jamais où cela peut nous mener», conclut-elle.