L'enseignement en français, à la canadienne
Un réseau international d'écoles privées bilingues offrant des programmes d'études sanctionnés par des diplômes canadiens à des jeunes dans plus de 30 pays a maintenant un nouveau – et premier – partenaire francophone: l'Université de Montréal.
Maple Bear Global Schools et l'UdeM ont signé un protocole d'entente visant à intégrer l'enseignement du français canadien dans les programmes éducatifs de certaines écoles primaires et secondaires du monde entier.
«Il s'agit d'une merveilleuse occasion non seulement pour des milliers de jeunes d'apprendre en français, mais aussi pour nous d'étendre notre portée dans la sphère internationale», a déclaré Michèle Glémaud, directrice générale du Service de l’admission et du recrutement de l'UdeM.
«La collaboration est la pierre angulaire de la philosophie de Maple Bear Global Schools, a ajouté Arno Krug, directeur général du réseau. Notre objectif est d'avoir des partenariats bénéfiques et nous sommes ravis de travailler avec l'Université de Montréal pour élargir notre accès à la langue et à la culture du Canada français, ainsi qu'à l'excellent programme scientifique du Québec.»
Lancé en 2005, le réseau Maple Bear Global Schools compte aujourd'hui plus de 510 écoles dans 33 pays, ce qui représente plus de 48 000 élèves dans des nations aussi diverses que le Brésil, la Roumanie, le Kenya, le Vietnam, la Corée du Sud, l'Inde, le Maroc et les Émirats arabes unis.
Formation des enseignants, école d'été et plus encore
Dans le cadre du nouvel accord, l'Université de Montréal formera des enseignants et enseignantes de français langue seconde (ou de français à titre de troisième ou de quatrième langue), élaborera du matériel pédagogique et offrira aux personnes diplômées de Maple Bear Global Schools la possibilité d'étudier sur ses campus.
Le réseau pourra également faire appel à l'UdeM pour certifier que ses écoles répondent à des critères pédagogiques spécifiques et envoyer ses élèves de 15 à 17 ans à l’école d’été organisée par l’Université afin qu'ils passent du temps ici pour apprendre et absorber la culture locale.
De plus, Maple Bear Global Schools organise un symposium annuel pour ses quelque 300 formateurs canadiens et l'UdeM a offert d'accueillir des sessions scientifiques mises sur pied à leur intention. Les formateurs voyageront ensuite dans le monde entier lors de visites annuelles pour transmettre leurs connaissances et leurs compétences aux enseignants locaux du réseau.
«C'est un projet gagnant-gagnant pour tout le monde, a dit Pascale Lefrançois, vice-rectrice aux affaires étudiantes et aux études de l'UdeM. En combinant nos forces dans le domaine de l'éducation, nous allons favoriser l'émergence d'une nouvelle génération de jeunes dont les horizons vont s'élargir sur les plans géographique et linguistique.»