Robert Forges: un esprit généreux dans un corps sain

Robert Forges

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Porté par sa passion pour l’activité physique et l’enseignement, Robert Forges a choisi de soutenir les efforts des Carabins, notamment par le prélèvement sur la paye et le don d’assurance vie.

Penser au «collectif» avant tout, c’est dans la nature de Robert Forges, coordonnateur des programmes sportifs au sport d'excellence du Centre d’éducation physique et des sports de l’Université de Montréal. Et cette façon d’aborder la vie se traduit facilement à ses yeux en termes philanthropiques: chacun apporte quelque chose et c’est ce qui nous fait performer. C’est la force du groupe qui dicte le résultat.

Bien qu’il ne s’y soit vraiment intéressé qu’à l’adolescence, le sport a guidé le parcours de vie de Robert Forges. C’est quand il a attiré l’attention de son entourage par ses performances en course d’endurance, en gymnastique et en athlétisme qu’il a commencé à en faire assidûment. Et plus tard est venu le volleyball, par hasard.

Ce n’était toutefois qu’un passe-temps, alors que le jeune homme, plutôt intellectuel, visait des études en mathématiques. Dès 10 ans, il avait l’ambition de devenir professeur de mathématiques. À l’université, cet intérêt s’est effrité. «Les études étaient orientées sur la recherche, nous n’abordions la notion de l’enseignement que plus tard. À ma deuxième année, j’ai bifurqué vers l’éducation physique et j’ai accroché immédiatement!»

En parallèle à ses études, M. Forges continue de pratiquer le volleyball. C’est après trois années d’études en éducation physique dans sa France natale qu’il décide de s’expatrier «pour voir ce qui se faisait ailleurs». Son choix s’arrête sur le Canada. C’est à l’Université de Montréal qu’il pose ses valises en septembre 2000.

Et c’est là qu’il fait une rencontre marquante avec celui qui deviendra son mentor: Georges Laplante, alors entraîneur en chef de l’équipe de volleyball. Ce dernier lui propose le poste d’entraîneur adjoint dès septembre 2001; de toutes nouvelles perspectives pour M. Forges, qui avait alors déjà acheté son billet de retour vers la France. C’est ainsi qu’il commence officiellement sa carrière avec les Carabins.

Il est aussi invité par le Département de kinésiologie de l’UdeM à enseigner. Les recruteurs souhaitaient le voir poursuivre son travail sur la réforme en enseignement de l’éducation physique. Il n’en fallait pas plus pour que celui qui souhaitait terminer au plus tôt ses études entreprenne une autre maîtrise et un doctorat en sciences de l’activité physique!

La philanthropie se pratique aussi en équipe!

Aujourd’hui, il continue d’enseigner et il est très actif en philanthropie. «Oui, il faut de l’argent pour vivre, mais ça s’arrête là. Depuis que j’ai un salaire de base à l’UdeM, j’ai demandé un prélèvement sur ma paye en guise de contribution philanthropique et je ne vois pas passer ce retrait. Si je ne le vois pas, c’est que je n’en ai pas besoin.»

En sport comme en philanthropie, l’effet collaboratif joue pour lui un grand rôle: «C’est en groupe qu’on est capable de mieux performer, de mieux avancer. Rien ne devrait être considéré comme un dû sans que chacun y mette du sien.» Et toute action de générosité est bénéfique sur le plan personnel: «On est heureux lorsqu’on réalise l’influence qu’on peut avoir. Pendant longtemps, personne n’a su que je contribuais financièrement aux programmes des Carabins. À la suite de la présentation des ambassadeurs de la campagne de dons planifiés de l’UdeM, des collègues ont découvert mon engagement. Depuis, on m’en parle, on me dit qu’on fera la même chose que moi. Et les athlètes sont reconnaissants.»

Pour revoir ses ambitions philanthropiques à la hausse, il a répondu aux questions suivantes: «Qui aurait besoin de ma contribution?» et «De quelle façon puis-je assurer un appui substantiel?» Naturellement, il s’est tourné vers le sport d’excellence. Puis, il a privilégié le don par assurance vie pour sa pérennité et sa portée.

Ses espoirs les plus grands l’amènent à rêver à de toutes nouvelles installations sportives à l’UdeM, comparables à celles qu’on trouve dans les meilleurs centres sportifs du monde. Lorsque ce projet verra le jour, son don d’assurance vie et le message qu’il porte y seront pour quelque chose.

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