Centraide: le chancelier de l’UdeM, Frantz Saintellemy, répond présent

Frantz Saintellemy

Frantz Saintellemy

Crédit : Amélie Philibert | Université de Montréal

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Frantz Saintellemy, chancelier de l’Université de Montréal, est engagé à titre de coprésident dans la campagne 2022 de Centraide du Grand Montréal.

Frantz Saintellemy s’est exprimé à plusieurs reprises sur la place publique au sujet de l’importance de l’entraide et son engagement philanthropique pour stimuler l’entrepreneuriat et l’innovation est bien connu. Il a notamment cofondé le Groupe 3737, un incubateur accélérateur pour les entrepreneurs issus de la diversité qui a accompagné plus de 1000 d’entre eux depuis ses débuts, en 2012. C’était donc tout naturel qu’au printemps 2022 Paul Desmarais III et Laurent Ferreira l’invitent à se joindre à l’équipe du cabinet de la campagne de Centraide du Grand Montréal. En tant que coprésident, M. Saintellemy chapeaute le volet de la sollicitation auprès des sociétés d’État et des organismes publics, un rôle taillé sur mesure pour celui qui est chancelier de l’Université de Montréal depuis 2021.

«C’est impossible d’être insensible à la pauvreté. À partir du moment où l’on prend conscience que des gens souffrent dans la population, on ne peut pas rester indifférent», soutient-il. Pour les résidants de la grande région de Montréal, cela représente 800 000 personnes touchées par la pauvreté, sans compter tous ceux qui n’osent pas dire qu’ils sont en difficulté et qui peinent en silence. «C’est tout de même une personne sur cinq», dit Frantz Saintellemy.

L’homme d’affaires est particulièrement sensible à l’approche préconisée par Centraide pour contrer la pauvreté et l’exclusion. «Si l’on prend l’exemple de l’insuffisance alimentaire, Centraide ne se contente pas de donner de la nourriture, explique-t-il. Centraide va plus loin en travaillant dans les quartiers avec les organismes sur le terrain dans le but d’outiller et d’accompagner les intervenants de première ligne afin de s’attaquer aux éléments qui causent l’insuffisance alimentaire.»

Le chancelier fait d’ailleurs un rapprochement entre la mission de Centraide et celle des universités en général et de l’UdeM en particulier. «Une université de recherche comme la nôtre contribue elle aussi à trouver des solutions aux causes profondes de la pauvreté», indique-t-il. Sans dire que plusieurs membres des communautés enseignante, étudiante et de recherche de l’Université travaillent déjà en collaboration avec des organismes soutenus par Centraide.

Même si nous avons la chance, en tant qu’individus, de ne pas en souffrir, la pauvreté et l’exclusion sociale nous concernent tous. — Frantz Saintellemy, chancelier de l'Université de Montréal

Un appel à donner auprès des membres de la communauté de l’UdeM

Frantz Saintellemy lance aux membres de la communauté de l’UdeM un appel à faire preuve d’une générosité encore plus grande en cette période postpandémique, qui s’avère particulièrement ardue. «Il suffit parfois de peu de choses pour faire basculer la vie d’une personne: la perte d’un emploi, une maladie, le décès d’un conjoint… Il peut s’agir de gens près de nous, des personnes avec qui l'on travaille, mais qui se trouvent en équilibre sur un fil très mince et qui sont donc très vulnérables aux imprévus», observe-t-il.

Sans parler du fait que Centraide s’attaque à plusieurs problématiques. «Centraide est un organisme parapluie. Qu’on ait à cœur la cause des jeunes, les personnes âgées ou les enfants malades ou mal nourris, Centraide se trouve forcément à appuyer des organisations qui agissent dans des champs d’action qui nous parlent», ajoute Frantz Saintellemy.

Et le chancelier rappelle qu’aucun don n’est trop petit: «Pour un jeune qui va à l’école le ventre vide, 10 $, ça change sa journée.»

Avancer en regardant d’où l’on vient

Frantz Saintellemy ne perd jamais de vue le fait qu’il aurait pu faire partie de ces personnes qui vivent dans une insécurité constante, relatant sa propre expérience au sein d’une famille nombreuse élevée par une mère seule. «Chez nous, dès qu’on avait l’âge de parler et de marcher, il fallait trouver des façons d’être autosuffisants. Il fallait travailler pour gagner des sous, mais tout cela au risque d’entraver la réussite scolaire!» Si certains comme lui vont réussir à se sortir d’une réalité socioéconomique peu propice à la poursuite des études, ce n’est malheureusement pas le cas pour plusieurs. «Le coût social et collectif de la pauvreté est énorme», déplore-t-il.

L’ingénieur de formation dit aimer la philanthropie parce qu’il aime les problèmes complexes, mais c’est aussi une manière pour lui de ne pas oublier d’où il vient. «L’éducation publique que j’ai reçue, ce sont des millions de Québécois et de Québécoises qui y ont contribué. J’ai donc une certaine responsabilité morale de redonner à mon tour», déclare-t-il.

Si Frantz Saintellemy fait déjà partie des grands donateurs de Centraide en son nom personnel, ses nouvelles fonctions de coprésident de campagne lui permettent de donner d’une autre façon. Selon le chef d’entreprise, chancelier d’université et père de trois enfants, «Je donne ce que j’ai de plus précieux: mon temps».

Bien qu’il soit possible de contribuer à Centraide toute l’année, le 18 novembre est la dernière journée pour que les dons soient comptabilisés dans la campagne de l’Université de Montréal. Contribuer maintenant!

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