Que sont-ils devenus après leur passage à l’iREx?

Jonathan Gagné et Myriam Prasow-Émond

Jonathan Gagné et Myriam Prasow-Émond

Crédit : Amélie Philibert | Université de Montréal

En 5 secondes

Portrait de deux scientifiques passés par l'Institut de recherche sur les exoplanètes de l’UdeM.

L'Institut de recherche sur les exoplanètes de l'Université de Montréal regroupe une soixantaine de professeurs, chercheurs et stagiaires de l’UdeM et de l'Université McGill. Que deviennent celles et ceux qui y ont été de passage? Rencontre avec deux d’entre eux, Myriam Prasow-Émond et Jonathan Gagné.

Myriam Prasow-Émond

Diplômée du baccalauréat et de la maîtrise en physique avec une spécialisation en astrophysique de l’Université de Montréal, Myriam Prasow-Émond a obtenu une prestigieuse bourse doctorale de l’Imperial College London.

Au cours de son passage à l'iREx, elle a recherché des exoplanètes dans des environnements extrêmes tels les trous noirs en travaillant avec les données de l’observatoire Keck.

Aujourd’hui, elle est doctorante et auxiliaire d’enseignement à l’université britannique, au département des sciences et de l’ingénierie de la Terre. Ses travaux de recherche abordent maintenant les thèmes étudiés à l’Institut Grantham, de l’établissement londonien. «J’ai quitté l'astrophysique, non pas par manque de passion, mais parce que je voulais apporter une contribution sociale et scientifique à la lutte contre les changements climatiques, dit-elle. De fait, mon projet de recherche combine apprentissage automatique et données satellitaires pour aider les nations des petites îles à s’adapter au réchauffement climatique. Étant donné que je travaille désormais avec des données de satellites, je remarque un grand nombre de similitudes avec les données de télescopes, mais j'aime aussi dire qu'on “tourne les instruments” vers la Terre.»

Jonathan Gagné

Titulaire d’un baccalauréat et d’un doctorat en physique avec une spécialisation en astrophysique de l’Université de Montréal, Jonathan Gagné a obtenu pour sa thèse la médaille Plaskett, remise par la Société canadienne d’astronomie et la Société royale d’astronomie du Canada. Il a été boursier postdoctoral Banting à l’iREx en 2018. Il a alors travaillé sur les naines brunes, les exoplanètes et les étoiles jeunes au voisinage du Soleil, ainsi que sur les «planètes errantes», ces planètes qui sont isolées dans l’espace et ne sont pas en orbite autour d’une étoile. «C’est fascinant de pouvoir découvrir ces nouveaux astres et d’observer comment l’Univers fonctionne», déclare-t-il.

Il a exploité les données de la mission Gaia, de l’Agence spatiale européenne, qui a fourni des mesures de distances pour un milliard d’étoiles avec une précision inégalée. Il se sert de ces données pour mettre au jour des centaines d’étoiles de petite masse qui appartiennent à des amas d’étoiles jeunes.

Aujourd’hui, Jonathan Gagné est conseiller scientifique au Planétarium Rio Tinto Alcan et professeur associé à l’Université de Montréal. Il poursuit ses recherches sur les naines brunes, les étoiles jeunes, les exoplanètes, les amas d’étoiles jeunes et la collecte de données astronomiques au télescope.

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