Un don d’exception pour partir à la recherche de vie extraterrestre

mage provenant du télescope James-Webb

mage provenant du télescope James-Webb

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Le geste philanthropique de la Fondation familiale Trottier vise la découverte de signes de vie à l’extérieur du système solaire.

L’excellence de la recherche effectuée à Montréal en astrophysique est reconnue à l’échelle internationale. L’Université de Montréal a joué un grand rôle dans cette reconnaissance.

C’est pourquoi l’Institut Trottier de recherche sur les exoplanètes (iREx) de l’UdeM a pu compter sur un don visionnaire et historique de la Fondation familiale Trottier de 26 M$, qu'elle partage avec l’Institut spatial Trottier de McGill.

L'Institut Trottier de recherche sur les exoplanètes

Déjà réputé chef de file de la recherche sur les exoplanètes (orbitant autour d’étoiles autres que le Soleil), l’iREx recevra 10 M$. Cette somme lui permettra de pérenniser ses activités – notamment ses travaux en cours – et de recruter les esprits les plus brillants.

Depuis sa création en 2014, l’Institut a attiré plus de 60 chercheuses et chercheurs parmi les plus renommés dans le secteur de la recherche sur les mondes situés à l’extérieur du système solaire. L’équipe de l’iREx est à l’origine de découvertes qui ont grandement fait avancer les connaissances à leur sujet, sous la direction de l’astrophysicien René Doyon, professeur de physique et chercheur principal de la contribution canadienne à la mission James-Webb.

Mentionnons la première détection d’eau sur une planète, K2-18 b, dans la zone habitable de son étoile en 2019 ou la découverte en 2022 de TOI-1452 b, une «planète océan» candidate, qui a fait le tour du monde. Ces scientifiques sont aussi derrière la conception d’instruments astronomiques de pointe. La création de composants du télescope James-Webb, l’observatoire spatial le plus puissant jamais construit, est un exemple éloquent de leur savoir-faire.

Chercher de la vie à l'extérieur du système solaire

L’un des objectifs les plus concrets de la science des exoplanètes est la découverte de signes de vie au-delà de la Terre. Des scientifiques de partout dans le monde ont imaginé des technologies étonnantes pour y parvenir. Les planètes rocheuses avec de l’eau liquide sont les plus susceptibles d’abriter de la vie.

L’eau étant à la base de toutes les formes de vie, sa détection semble être un bon point de départ. Mais pour poursuivre la réflexion et arriver à des conclusions, il importe de savoir comment repérer les exoplanètes et d’avoir les moyens de les étudier.

Le secret des succès de l’iREx, outre la grande qualité des membres de son équipe, réside dans sa capacité de concevoir des instruments scientifiques inégalés, dont une caméra infrarouge qui permet de recevoir des images de l’espace telles que nous n’en avons jamais vu.

Une équipe de recherche de l’UdeM a trouvé des preuves que deux exoplanètes – Kepler-138 c et Kepler-138 d –, orbitant autour d’une étoile naine rouge, sont des «mondes d’eau», c’est-à-dire des planètes où l’eau constitue une fraction déterminante de leur volume. Ces mondes, situés à 218 années-lumière de la Terre, sont différents de toutes les planètes connues dans le système solaire.

Le geste philanthropique de la Fondation familiale Trottier permettra à l’équipe de l’iREx de pousser plus loin ses travaux et de découvrir peut-être des signes de vie à l’extérieur du système solaire. Rien n’est plus, à ce jour, du domaine de l’impossible.

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